(1) A cette époque, le MEN avait consenti -en catimini, sans communiquer publiquement sur ce point et en faisant du chantage aux représentant-es des personnels en leur défendant d’en faire état sous peine de retirer cette mention de son projet- à rendre forfaitaire une partie des 108 h annualisées pour que les PE utilisent librement ces heures et n’aient à pas en rendre de compte à leur hiérarchie.
Il s’agissait, pour le MEN, de reconnaître, certes à la marge, le travail « caché » des enseignant-es du premier degré dont le temps de travail se situe bien au-delà des heures inscrites dans leurs obligations de service. (Rappelons que selon la DEPP, la moyenne d’heures de travail hebdomadaire des PE se situe à plus de 40 h par semaine). C’était également une compensation de l’augmentation de l’amplitude des horaires de travail, liée à la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. |