Communiqué – 16/10/2013

Les représentants de parents d’élèves FCPE et indépendants d’Aubervilliers

RYTHMES SCOLAIRES :
PAS DE PROMESSES, DU CONCRET !

Grâce à la mobilisation exceptionnelle des animateur-trices-s, des personnels communaux, des
enseignant-e-s et des parents, la Mairie a fini par le reconnaître à demi-mot :
l’application des nouveaux rythmes scolaires à Aubervilliers, ça ne tourne pas rond !

Depuis, une cellule de médiation a été nommée par la Mairie et l’Inspection académique.
Depuis, la Mairie promet : après la Toussaint, tout ira bien !

Non, tout n’ira pas bien !

Car avec des écoles surpeuplées, des locaux parfois vétustes et sous-équipés, un accès à la
cantine sélectif pour lequel la Mairie vient d’être condamnée, un accès aux équipements sportifs,
culturels et aux intervenants extérieurs limité, des postes de médecins scolaires vacants, des
auxiliaires de vie scolaire manquant-e-s, des absences d’ATSEM souvent non remplacées, des
réseaux d’aide aux élèves en difficulté (RASED) en nombre insuffisant, des effectifs enseignants
encore trop fragiles, la scolarisation des enfants de moins de 3 ans inexistante, les écoles
d’Aubervilliers ont d’autres priorités que les rythmes scolaires !

Non, tout n’ira pas bien !

Car l’aménagement du temps scolaire imposé sans débat à Aubervilliers (des écoles A, des écoles
B, un jour à 14h30, un jour à 16h…) doit être rediscuté. Car un catalogue d’activités, plaqué sans
concertation de proximité avec l’ensemble de la communauté éducative, n’a rien à voir avec les
ambitions de la réforme. Car l’aménagement de la semaine d’école restera bancal si on ne
touche pas aux rythmes de l’année et aux programmes.

Non, tout n’ira pas bien !

Car par quel coup de baguette magique la mairie entend-elle régler tous les problèmes ?

– Si des locaux décents ne sont pas trouvés pour accueillir les activités périscolaires, hors
salles de classe,

– Si des animateurs formés ne sont pas en nombre suffisant jusqu’à 16h pour encadrer nos enfants,

– Si les activités proposées ne sont pas conformes aux engagements,

– Si une communication normale n’est pas instaurée en direction des familles,

Alors, le compte n’y sera pas, et nous reviendrons plus nombreux encore pour réclamer la
suspension !