Travailler sans ou travailler cent manuels...
L’an passé, sans aucun projet précis ni motivation pour l’incontournable séquence sur la lettre en 4e, me vient l’idée d’associer les élèves à l’élaboration de la séquence. C’est devenu aujurd’hui un petit rituel. Lors de la première séance, les élèves construisent eux-mêmes le contenu de notre travail. Chaque table (de 4) reçoit plusieurs manuels avec un petit questionnaire. Après un moment de recherche individuel, le groupe discute les propositions des uns et des autres. L’objectif est d’essayer de définir l’enjeu du chapitre, de sélectionner deux textes et deux œuvres en justifiant son choix et d’imaginer un projet original pour aborder la notion. Le résultat est présenté ensuite au reste de la classe qui est invité à retenir ou pas les propositions.
Si les contraintes de nos programmes ne permettent pas de travailler sur ce qu’on veut quand on veut, ce petit dispositif permet d’intégrer, dans le cadre « officiel », les envies et les demandes des élèves. Il leur permet aussi de défricher eux-mêmes le thème retenu, de faire de belles découvertes (souvent autour des illustrations qui sont ensuite abordées en histoire des arts), de questionner les choix des manuels et de faire preuve d’une belle créativité pour rompre la monotonie et la routine des cours.
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