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une rencontre-débat du Réseau Ecole du PCF

Le Réseau Ecole du PCF , animé par Marine Roussillon, et en présence Isabelle de Almeida, également responsable de ce parti, avait invité place du colonel Fabien ce mercredi de rentrée des organisations très diverses du champ éducatif ; étaient présents (par ordre de prise de parole) l’ICEM Freinet, le SNEP, la CGT Education, le Snesup, l’Union nationale des lycéens, la Ligue de l’enseignement, la FIDL, le Syndicat des inspecteurs d’académie, le SNES, l’AFEV, le GFEN, le SNUIPP – et le site Questions de classe(s).
Ce compte-rendu est tout sauf exhaustif, et encore moins objectif : c’est qu’il serait d’un intérêt réduit de reprendre des discours développé ailleurs. J’ai surtout voulu noter les lignes de faille, les surprises et les points d’accord.
Ligne de faille : la classique opposition entre ceux qui « refusent la primarisation du collège » et ceux qui parlent d’ « école fondamentale », entre ceux qui appellent à la complémentarité entre l’école et ce qui est autour (péri, para, extra) et ceux qui veulent surtout bien distinguer les uns et les autres. Si ces positions étaient présentées avec souplesse, il y a bien ceux qui sont partisans de garder le moule français tout en déplorant ses résultats particulièrement marqués dans le sens de l’inégalité et en revendiquant – par exemple l’abolition de la note de vie scolaire ou une inversion des tendances actuelles dans le supérieur, ou encore le retour aux quatre années de formation en LP, et d’autre part ceux qui constatent que l’échec de 15-20 % des élèves ne gêne pas grand-monde – sous-entendu y compris dans nos professions.
Surprises : un lycéen de l’UNL qui dit concrètement le sentiment des lycéens de ne pas être accompagnés et pour qui il faudrait « sortir grandi » de la scolarité. Un inspecteur qui se pose publiquement la question de l’utilité de l’inspection pour aboutir à l’idée de la réflexibilité sur son travail. Un représentant du SNES, qui, tout en réaffirmant le dogme de défense du secondaire tel qu’il est, s’interroge sur le statut de l’erreur…presque sur l’évaluation. Notre site n’a guère provoqué de surprise, peut-être un léger décalage quand même, en annonçant sa naissance récente et son choix social, décliné de façon hétéroclite mais résolue.
« Final de compte », des points d’accord ? Personne ne s’est opposé à l’idée qu’il faut que les pratiques pédagogiques changent, et pas en surface : il faut aussi revoir les contenus (intégrer par exemple les cultures technique et professionnelle), les relations, le temps scolaire: ce sont des idées que le PCF écoute désormais. Tout le monde semble également d’accord pour dire que si rien n’avance (« on a peint les diligences à la couleur des Boeing mais ça reste des diligences » disait Jacques Bernardin), les retombées seront lourdes.
Mais comment faire passer le message ?

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