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Violences : un cas d’école

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Violences : un cas d’école

Au cours des cinq dernières années, la visibilité de la violence en milieu scolaire a avancé de façon notable. Le sujet étant mis sur le devant de la scène, de nombreuses voix se sont fait entendre pour en dénoncer les conséquences dramatiques. Ainsi, les noms de Jonathan, de Nora, de Marion et de tant d’autres, parents ou enfants, ont donné des visages à ces maux. Durant cette période, plusieurs initiatives se sont développées pour sensibiliser les élèves, les plaçant au cœur même de ces actions. Par exemple, le concours « Mobilisons-nous contre le harcèlement » invite les jeunes à s’approprier le thème pour réaliser des clips et des affiches. Les parutions d’articles, de témoignages, de récits et de guides traitant du sujet se sont également multipliées.

Depuis plus de vingt ans, les publications de NVA ont apporté leur pierre à l’édifice du bien-vivre ensemble. Elles ont donné la parole aux chercheurs qui ont livré des éclairages tant sur les causes que sur les conséquences de ce cas d’école. En effet, il est essentiel pour un tel sujet, d’appréhender sa complexité pour resituer ces violences et d’en repérer les formes et les facteurs. Cela permet d’éviter un effet de miroir lié à une réaction émotionnelle qui figerait la réponse à l’unique sanction, alimentant le cycle de la violence. De même, la découverte au fil des années de solutions constructives et porteuses de solutions durables par des acteurs de terrain a été inspirante. Cela offre, dans un contexte en perpétuelle évolution, de saisir de nouvelles opportunités d’actions.

Refusant de considérer la violence comme une fatalité, nombreux sont ceux et celles qui ont pris le parti de s’engager dans la prévention par l’apprentissage de la résolution non violente des conflits. Ils sont ainsi devenus instigateurs d’une éducation « humanisante », c’est-à-dire d’une éducation qui promeut les valeurs humaines et qui remet les compétences relationnelles (psychosociales ou sociales et civiques, selon les auteurs) au centre du bien-être individuel et collectif. Ce cadrage fait, la communauté scolaire se transforme en un lieu possible d’émancipation à la violence. Chacun peut alors y découvrir la richesse des interactions, la reconnaissance, la coopération, la responsabilité et reprendre du plaisir dans les apprentissages dans un climat apaisé.

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