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Suppression des contrats aidés : une attaque contre les services publics et la vie associative

C’est un plan social sans précédent que le gouvernement Macron impose aux administrations publiques et aux associations. Cette année, 149.000 emplois sont supprimés et cela se poursuivra l’an prochain. 459.000 salarié.e.s sont concernées.
Dans l’Éducation, ce sont les auxiliaires de vie scolaire, les assistants administratifs, les personnels des cantines, des bibliothèques, les agents d’entretien et les animateurs et animatrices des centres de loisirs qui sont visés . Cela représentent 217.500 emplois. Certes souvent précaires et mal rémunérées, mais ô combien nécessaires.
Jugés « inefficaces et coûteux »* par le gouvernement – les employeurs bénéficient d’une aide à l’embauche et sont exonérés de certaines cotisations sociales – ces contrats aidés répondent à de réels besoins jusqu’ici déconsidérées par le secteur marchand : aides à la personne et activités socio-culturelles.
Souvent précaires et mal rémunérés, ces emplois sont aussi le moyen d’offrir aux personnes rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi une réelle alternative au chômage, alliant insertion professionnelle et formation. Pour ces personnes, c’est l’exclusion sans préavis : contrats non renouvelés et retour à Pôle emploi.
Mais alors, pourquoi supprimer ces emplois qui rendent tant de services ? Ils n’ont qu’un tort : ils ne « rapportent » rien !
Et c’est bien l’enjeu de ce plan social : obliger les collectivités locales et les administrations à sous traiter au privé. Une façon déguisée de poursuivre le démantèlement des services publics au profit des services marchands, et donc du capital.

La CNT dénonce ce plan social et soutient toutes les initiatives d’actions pour exiger :

– le réemploi de tous les contrats aidés ;
– une formation qualifiante ;
– une revalorisation immédiate de tous les salaires ;
– la transformation de ces « contrats » en emplois statutaires
et donc la titularisation de toutes et tous.

[/CNT-FTE, le 14 octobre 2017/]

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