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Solidarité internationale contre la brutalité de l’état

La fédération des travailleurs de l’éducation de la CNT soutient les
camarades de Can Vies, en lutte dans le quartier de Sants à Barcelone.
Nous réclamons le droit, face au capitalisme qui crée la misère du plus
grand nombre, à rechercher des solutions alternatives et solidaires. Nous
soutenons nos camarades qui s’organisent pour vivre de manière décente et
dans un projet de société basé sur la coopération et le respect des uns
des autres. Nous, travailleurs de l’éducation, luttons pour une école où
l’on s’exerce à vivre ensemble, à apprendre de manière autonome, à
s’ouvrir à d’autres possibles que le modèle qui nous est imposé malgré sa
qualité des plus médiocres.

Si ces organisations alternatives dérangent au point que la force brutale
vienne les écraser, nous n’hésitons pas à dire que le capitalisme qui
n’accepte aucune autre alternative rime avec fascisme. Nous dénonçons ces
forces brutales qui nous oppriment et souhaitent nous réduire à
l’esclavage.

1 Comment

  1. Burlot Evelyne

    Solidarité internationale contre la brutalité de l’état
    Je suis d’accord, mais comment lutter concrètement contre de tels déploiements de brutalités? quelle institution compétente peut juger ces actes brutaux?
    Et si les capitalistes nous envoie leurs forces armées, comment se défendra-t-on? A réfléchir…
    Nous ne pouvons rien attendre des élites capitalistes détenteurs du pouvoir, alors que faire? :
    -exiger un jugement de ces actes en réunissant un collège d’avocats et de juges engagés prêts à exiger réparation pour ces actes brutaux?
    -Créer une “Constitution de Résistance nationale et internationale”, parallèle, pour une solidarité internationale avec des lois écrites par et pour tous les citoyens du monde, avec une défense parallèle, un système de justice parallèle, un réseau éducatif parallèle, défini par chacun localement, etc….
    Organiser des pétitions au niveau mondial, au niveau national aussi pour estimer les volontés.
    Toutes les forces réunies devraient pouvoir agir pour une éducation coopérative, et solidaire des enfants et des familles, dont les termes seraient à définir par les différents acteurs à commencer par les familles, enfants et parents, les éducateurs et différents professeurs prêts à s’engager, et au vu de tous les commentaires de parents et autres “acteurs éducatifs”sur le site de Mr Bernard Collot, les volontés sont bien présentes, reste à les rassembler pour agir efficacement.
    Greenpeace a bien réussi à stopper certaines aberrations, José Bové et beaucoup d’autres aussi contre les OGM, mais il reste beaucoup à faire, quand on voit des populations locales décimées par les forces capitalistes en Amazonie, comment s’organiser et combattre une telle force armée qui a déjà tué beaucoup de gens au Brésil???? pour une lutte solidaire avec les Indiens et les Brésiliens en général, dont le Chef Raoni est une des figures emblématiques et qui risque sa vie chaque jour dans cette lutte désespérée qui ne reçoit que trop peu de soutiens alors que les conséquences dramatiques de la déforestation concerne tout un chacun???…
    Plus près de nous, comment agir solidairement avec les familles Rroms à qui l’Etat impose des conditions de survie extrêmes, au mépris des Droits Humains fondamentaux??? En réseaux organisés, comment réquisitionner tous les bâtiments vides? non pour recréer nos modes de vie égo-centrés mais réunir toutes les volontés prêtes à imaginer et concrétiser des formes de vie, d’habitats, et de travail solidaires accessibles à tous ceux qui veulent cohabiter et agir dans une solidarité et une coopération au quotidien:
    -par exemple, s’organiser pour la vie des enfants pour que les parents, même isolés, puissent aller travailler? et aussi créer du travail par ce biais, dans ces nouveaux espaces de vie imaginés, où l’argent tiendrait une place différente, où l’entraide serait de mise, avec la préparation de la cuisine “ensemble”, l’achat de produits locaux biologiques, écologiques, par des personnes chargées de chercher des volontés en ce sens, dont ce serait le “travail” et des jardins pour produire, cultiver et récolter, et partager ensemble les récoltes, puis manger ensemble…. Toute l’organisation de ces micro-lieux en partie auto-gérés serait discutée et décidée en “conseils de quartier”, avec la libre participation des personnes. Les créations d’entreprises auto-gérées respectant les besoins des familles où chacun s’inscrirait pour travailler selon ses possibilités et où les revenus seraient à la hauteur des besoins de chacun et les bénéfices partagés pourraient aussi s’organiser.
    L’école se ferait sans cloisonnement, dans la “rue”, sur place, après que son organisation ait été discutée ensemble avec des acteurs de l’éducation engagés, je me réfère particulièrement à Laurent Ott.
    On aurait tous à s’inspirer de ce que les acteurs associatifs y pratiquent dans les bidonvilles et dans les cités, des valeurs qui fondent ces actions. Ce qui est important est d’éviter le dogmatisme, et de partir des personnes elles-mêmes et de leurs demandes et besoins, la “pédagogie Freinet” transposée et adaptée au quotidien des gens…
    Je suis certaine que la mixité peut être décidée par les personnes elles-mêmes de façon spontanée, il n’y a aucun besoin de la décréter d’en haut. Imaginons qu’une “délégation” formée de plusieurs qui se sont portées volontaires réquisitionne des bâtiments inoccupés, et il y en a beaucoup dans Paris inta-muros!!!! on propose à des familles vivant dans des bidonvilles ou à la rue d’y vivre, et on lance un appel pour que d’autres viennent y habiter aussi, je suis certaine que ça marcherait. ça aurait le mérite d’en finir avec les dénominations absurdes et discriminatoires de : “logement sociaux”, “logements pour immigrés” ou encore que sais-je….Construire nous-mêmes des habitats aussi….
    Et on s’organise pour leur défense, c’est-à-dire la défense de nos libertés, en commun avec les acteurs associatifs et les citoyens volontaires. Redevenir décideurs et acteurs de nos vie intéresse de plus en plus de monde, jeunes ou vieux.

    De toute façon nous commençons à prendre conscience que ce qui se décrète d’en haut est rarement en faveur des intérêts des citoyens lambda, qui devenons des consommateurs obligés de ce qui nous est imposé d’en haut, nous ne sommes les initiateurs et les acteurs de rien…
    C’est donc seulement ensemble que nous pouvons transformer nos conditions de vie sur le long terme, et ça peut démarrer assez vite si nous le décidons et si nous parvenons à nous engager vite dans ce processus qui prendra le temps nécessaire pour s’organiser, on commencerait par l’urgence et chacune des questions serait traitée selon le degré d’urgence et les forces rassemblées…
    Avec tout ça, on n’est pas dans de l’assistanat ou l’aide sociale ou que sais-je… mais dans la construction d’une autre société ensemble, sans toutes ces institutions qui isolent et discriminent, ces institutions comptables.
    Ici, on est dans le questionnement permanent, dans une recherche coopérative et solidaire, on travaille entre humains et dans l’aménagement de nouvelles formes de vie tous ensemble, de nouvelles modalités d’habitats et d’organisations(on peut s’inspirer des actions de P.E.R.O.U.) et dans un aménagement de notre environnement respectueux de tous et de la nature, biodiversité, recherches de nouvelles formes de production d’énergie non polluantes…Une vraie Ré-publique, où chacun peut décider de son avenir et où la “chose” publique est transformable par tous et pour tous.
    Bien sûr, on peut déjà faire appel à toutes les associations qui existent et qui seraient volontaires, ainsi qu’aux citoyens et groupements politiques et citoyens intéressés, le Mouvement Freinet, La voix des Rroms, l’Association Intermèdes Robinson, P.E.R.O.U., les enfants du canal, des juristes, toutes les associations déjà engagées, L.D.H., Amnesty International, GISTI, le Cafézoïde, l’assfr, Savalfer, et pleins d’autres, groupements étudiants, artistiques etc…ça fait donc bien des forces …
    Voilà du travail en perspective pour tous et pour longtemps, contre ce chômage imposé qui gâche des vies entières, contre cette école discriminante et excluante qui tue….Opposons à ce gâchis de ressources la construction de l’école de la vie ensemble…

    Solidairement,
    Evelyne Burlot

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