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Séminaire GRDS : quelle histoire pour quel commun ?

Séminaire du groupe de recherche sur la démocratisation scolaire (GRDS) le 17 décembre 2015 co-organisé avec la fondation Gabriel Péri.

quelle histoire pour quel commun ?

Pistes pour un enseignement de l’histoire dans l’école commune

La prochaine séance du séminaire public du GRDS, co-organisé avec la fondation Gabriel Péri, aura lieu jeudi 17 décembre à 18H30, à l’espace Niemeyer (place du colonel Fabien, Paris 19ème, métro Colonel Fabien ligne 2), salle 25.

Le thème du débat sera présenté par Laurence de Cock, professeure d’histoire, sous l’intitulé : “Quelle histoire pour quel commun ?”.

On lira ici une présentation succincte du propos de l’intervenante.

(Présentation, par Laurence de Cock)

Les récurrents débats sur les programmes d’histoire ont montré à quel point la question reste sensible et fortement politisée en France. On pourrait crier à l’instrumentalisation et moquer ces propensions d’éditorialistes à saisir sur le vif chaque prétexte à interroger l’identité française et à fustiger l’école.

Il faut toutefois reconnaître que peu de contenus d’enseignement sont aussi régulièrement débattus que ceux qui concernent l’histoire, et qu’il y a peut-être quelque chose ici à interroger de l’idée que l’on se fait de l’importance et de l’utilité de l’histoire dans la trajectoire scolaire ainsi que de la surpuissance régulièrement assignée à certains contenus (fait religieux, fait colonial, Shoah aujourd’hui par exemple).

La chose en devient d’autant plus étonnante que les travaux sociologiques ou didactiques sur les modalités d’apprentissage de l’histoire par les élèves témoignent d’ une très grande distance entre le prescrit et le réel, laissant supposer que les débats publics sur l’enseignement de l’histoire disent davantage des représentations sociales de l’utilité politique de l’enseignement de l’histoire que de la réalité de ce que les élèves en font.

Il en ressort que la participation de l’histoire scolaire à une culture commune ne relève pas simplement des thématiques “programmées” par les textes mais aussi – et peut-être surtout – d’une réflexion sur l’itinéraire des savoirs C’est dans cette perspective plus curriculaire donc que nous proposerons quelques pistes pour penser l’ensemble de la chaîne qui s’étend de la prescription par l’Etat à la restitution par les élèves.

Nous partirons d’une mise en miroir des débats récents avec les résultats d’une enquête sur les récits d’histoire de France par 6000 élèves de tous les âges à laquelle nous avons participé. Nous interrogerons alors les distorsions entre ce qui est supposé de la performativité des contenus d’enseignement et ce qui affleure dans les résultats de l’enquête. C’est de cette comparaison que nous lancerons quelques pistes pour une refonte non tant des “programmes” que des curricula d’histoire au regard de l’importance – Ô combien récemment rappelée – de l’acquisition d’une grammaire historique comme composante d’une culture commune.

Voir le site Démocratisation scolaire

Voir le site Aggiornamento Hist – Géo (Laurence de Cock)

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