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Répression, mutilation et prison : les armes du capitalisme ne nous feront pas taire

Des nervis cagoulés qui expulsent des étudiant.e.s d’un amphi avec la complicité d’un doyen à Montpellier, des CRS qui expulsent sans ménagement des étudiant.e.s pacifistes, en les insultant, les gazant et les frappant…

A Beaumont sur Oise, le 28 avril, des militaires de l’opération Sentinelle présents contre l’après-midi « boxe et jeux gonflables » organisée par la famille et les proches d’Adama Traoré. Le 30 avril 2018, Ismaël Bokar Deh, un travailleur sans-papiers qui vendait des bibelots aux touristes pour survivre, tué par la police de Versailles…

A Paris, le 22 mai, 128 gardes à vue à l’issue de la manifestation « fonction publique » suivie de l’occupation du lycée Arago : 88 majeurs, 40 mineurs, contre une Assemblée Générale dans un établissement scolaire…

Toujours le 22 mai, une main arrachée sur la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes… 40000 grenades, des chars, des drônes et des hélicos contre des projets collectifs…

Le 25 mai, encore, deux syndicalistes en garde à vue après avoir été mis en joue et menottés pour une action symbolique et pacifique de 300 camarades CGT Énergie, Cheminots, devant le siège national de La République En Marche…

La criminalisation des résistances est bien la seule à être en marche. Une marche forcée pour casser toutes les initiatives collectives, toutes les oppositions, toutes les tentatives pour vivre autrement.

La fédération CNT des travailleuses et des travailleurs de l’éducation réunie pour son 11 è congrès à Paris dénonce une nouvelle fois ces répressions. Elle exige l’amnistie de toutes les réprimées du mouvement social et elle sera aux côté des migrants et des sans-papiers le 2 juin contre le projet de loi Collomb « asile-immigration ».

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