Décembre 2013
Édito : Le CAPE, une intelligence collective
Le mois de novembre a effeuillé tous les jours des paroles et des images indignes : racisme, xénophobie, homophobie, stigmatisation du citoyen assisté… peur de l’autre qu’on ne reconnait plus comme être humain.
Dans ce climat malsain, confus, on tente encore de penser l’école et c’est difficile de se faire entendre dans le brouhaha médiatique sur les rythmes !
Au Salon de l’éducation, le collectif des associations partenaires de l’école (le CAPE) a réussi en quelques jours, à réunir 400 personnes pour évoquer la formation, les missions de l’enseignant, le temps de l’enfant, la co-éducation… des sujets peu vendeurs, car aucun média n’était présent. Seuls les ministres sont venus écouter et répondre aux interrogations du collectif (V. Peillon, G. Pau-Langevin et N. Vallaud-Belkacem).
Ne baissons pas les bras, continuons de réfléchir et de travailler ensemble. Seule l’intelligence collective est en mesure de lutter contre l’opinion qui dit tout sur tout et qui isole chaque individu dans sa pensée nourrie par les sondages, les experts des plateaux télévisés…
Le Nouvel Éducateur, décembre 2013
« Le désir en pédagogie Freinet », Feuilleter le numéro
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