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Le mouvement des “Sans Terre” fournira l’alimentation des écoliers de la plus grande ville du Brésil

Article lu sur le site du mouvement des “sans terre”

Le “Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre” (MST) est un mouvement social qui milite pour que les paysans brésiliens ne disposant pas de terres puissent en cultiver.

Ce mouvement lutte aussi pour une agriculture écologique et une réforme agraire juste et non commerciale.

Récemment, la mise en production de plusieurs grandes propriétés (“latifundios”) récupérées par les Sans Terre a permis la signature d’un accord inédit et sans précédent avec la mairie de Sao Paulo, centre économique du pays, portant sur la livraison de 930 tonnes de riz organique, produit par la coopérative des travailleurs agricoles de la région de Porto Alegre (Cooperativa dos Trabalhadores dos Assentados da Região de Porto Alegre (Cootap).

Ce riz est destiné au réseau public des écoles de Sao Paulo. Le MST fournit donc de la nourriture organique à la plus grande ville du pays et y voit l’embryon d’une nouvelle responsabilisation de l’État en ce qui concerne l’alimentation dans le secteur de l’éducation publique: les écoles municipales, qui abritent près de 260.000 enfants, recevront des aliments exempts de pesticides, produits dans les coopératives de groupes d’agriculteurs qui luttent pour la réforme agraire dans le pays.

Pour Erika Fisher, du département de l’Alimentation Scolaire de la Mairie (PT, parti de Dilma Roussef) de Sao Paulo, “il est fondamental que les enfants puissent consommer une alimentation saine, cela aura des répercussions favorables sur leur croissance”.

Cet accord est estimé à une valeur de 2,4 millions de Réal, sois environ 1,08 millions de dollars US.

La signature d’autres accords semblables entre le MST et la mairie de Sao Paulo est déjà prévue pour d’autres aliments de base tels que les haricots.

1 Comment

  1. estelle bonnet

    Le mouvement des “Sans Terre” fournira l’alimentation des écoliers de la plus grande ville du Brésil
    sera que as boas noticias acabam por chegar do “terceiro mundo”?

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