Menu Fermer

Le bien des élèves comme réelle priorité de…

Le bien des élèves comme réelle priorité de l’inclusion ? Halte au mensonge ! Élèves et AESH sacrifiés…

Avec leur généralisation, la vocation première des PIALs, et donc la mutualisation des moyens d’accompagnement, ont été détournées comme on le craignait, de leur caractère bénéfique annoncé avant leur mise en place. Davantage de souplesse, amélioration des conditions d’inclusion des élèves, amélioration des conditions de travail des AESH, « vivier » de personnels pour pallier aux absences pour formation, pour maladie, nominations d’AESH référent.e.s… autant de promesses illusoires, au grand désarroi des accompagnant.e.s, des enseignant.e.s, des personnels de direction, des élèves et des familles.

Si les rémunérations n’ont pas fait défaut à cette rentrée et nous soulignons cet effort de la part des services académiques, d’autres points essentiels concernant la gestion administrative des AESH continuent à pécher :
D’abord des avenants signés en juin égarés, et bon nombre d’AESH ont disparu de la base de données et n’y figurent toujours pas au 11 octobre ; ensuite des dispositifs ULIS dépourvus d’AESH-co et nommés (trop) tardivement ; des AESH se sont vu.e.s également déplacé.e.e.s de leur.s lieu.x d’affectation les jours ou semaines qui ont suivi la rentrée ; des postes d’AESH non pourvus bien qu’annoncés aux directions d’écoles : 2 AESH, malgré 4 nominations, ou 3 par intermittence suite à des arrêts pour septaine des enfants d’agents, ont dû se répartir et accompagner 12 élèves, (sans compter les 12 élèves ULIS à suivre en inclusion faute d’AESH-co jusqu’au 15 septembre), soit une moyenne de 3 à 6 élèves, aidés de 30 minutes par semaine à 10h, soit bien en deçà des préconisations MDPH, sur tout le mois de septembre.
Enfin, l’impossibilité de tenir la distanciation physique avec les élèves pose plus que jamais souci : des élèves autistes, perturbés par les mesures imposées, arrachent parfois le masque de leur AESH, ne supportant pas l’absence d’émotions sur leur visage, repère essentiel pour eux. Les AESH qui travaillent sur le temps périscolaire déjeunent, donc sans masque, avec les élèves nécessitant une aide physique. D’ailleurs actuellement 11 élèves sont privés de leurs 4 accompagnantes car elles sont intervenues auprès d’un élève testé positif depuis mercredi et pourtant envoyé à l’école. Temps et revenus perdus à rester d’office confinées chez elles sur ordre de l’ARS. L’irresponsabilité des parents est à pointer certes, mais également et surtout celle du Gouvernement qui banalise et sous estime une possible contamination entre enfants et adultes au sein des établissements et dans les quartiers, aux abords des écoles lors des échanges avec les familles.

La fatigue des personnels est belle et bien criante et le sentiment de faire un travail bâclé et indigne de ce nom est lourdement exprimé.
Quand va-t-on fournir à tou.te.s les AESH des masques, mais surtout de réelles protections contre la maltraitance physique, morale, administrative et institutionnelle qu’on leur inflige ??

Une AESH parmi tant d’autres…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *