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Journée internationale de lutte des travailleurs/euses : un 1er mai de lutte, social et internationaliste

1er mai 2017 Une journée de lutte… Le 1er mai 1886, les travailleuses et travailleurs de Chicago et de tous les États-Unis se levaient pour réclamer plus de justice sociale, un temps de travail réduit, des conditions de travail décentes, bref une vie digne d’être vécue. Le gouvernement leur répondait par les armes, faisant tuer plusieurs dizaines de manifestant-e-s. Le 1er mai 2017, partout dans le monde, les travailleuses et travailleurs seront dans la rue pour exiger la justice sociale dans un monde globalisé où les intérêts capitalistes s’affirment avec toujours plus d’agressivité contre les revendications sociales. Depuis le 19e siècle, la lutte a été constante et continue : pour l’interdiction du travail des enfants partout dans le monde, pour les droits du travail, pour la réduction du temps de travail et un salaire décent, pour l’emploi de toutes et tous, pour, enfin, ne plus perdre sa vie à la gagner. … pour les exigences sociales… Les capitalistes s’acharnent avec toujours plus de vigueur pour anéantir les droits conquis par la lutte et par la lutte seulement. Partout dans le monde, la privatisation des services publics (santé, éducation, transports…), l’accaparement des profits continuent, créant des inégalités sociales de plus en plus fortes. Avec la crise, les pertes sont socialisées, au plus grand profit privé des banques. Dans une telle situation, les gouvernements répondent par la violence aux mouvements sociaux. Le 1er mai manifestons dans l’unité pour défendre les libertés publiques, les droits sociaux, le droit du travail, les solidarités, la protection sociale, les retraites, les services publics. … et la solidarité internationale En Europe depuis la crise de 2008, les mêmes méthodes produisent les mêmes effets : de plus en plus de salarié-e-s sont sorti-e-s du périmètre d’application des conventions collectives. Le résultat, c’est moins de protection, des salaires en baisse, les chômeurs et chômeuses moins indemnisé-e-s et l’accroissement du nombre des travailleurs/euses pauvres avec les conséquences sur la santé et le mal logement en particulier. Les conditions de travail sont attaquées et la souffrance au travail s’accentue. Les suicides et les accidents liés à une organisation pathogène du travail se multiplient. Les politiques libérales font partout le jeu de la démagogie anti-immigré-e-s. Le premier mai est aussi l’occasion d’affirmer notre solidarité avec tou-te-s les travailleurs/euses, d’ici ou d’ailleurs, contre les divisions et l’exploitation. Ce sera en particulier l’occasion d’exprimer notre solidarité avec les peuples et travailleurs/euses de Turquie face au péril dictatorial qui les opprime de plus en plus, avec les syndicalistes de l’éducation du Chili qui luttent contre la répression et contre la marchandisation de l’éducation, avec les travailleurs/euses de l’hôtel Bauen en Argentine qui en assurent le fonctionnement en gestion ouvrière depuis 14 années et que le gouvernement veut expulser, avec les travailleurs/euses de Guyane qui construisent un mouvement populaire et solidaire de révolte contre l’injustice sociale… Le 1er mai (et après) : dans la rue, partout dans le monde, pour les droits de toutes les travailleuses et tous les travailleurs !

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