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Il faut entendre la jeunesse : retour des expulsés, régularisation !

Communiqué unitaire du 2 novembre
FIDL – UNL – Solidaires Étudiant-e-s – UNEF
FSU – CGT Éduc’action – SUD Éducation
GISTI – LDH – La Voix des Rroms – RESF – JC

À l’initiative du Réseau Éducation sans Frontières, des représentants de syndicats lycéens et étudiants, de syndicats de personnels de l’éducation, et d’associations des droits de l’homme ont tenu une réunion unitaire le 28 octobre pour envisager les suites à donner aux inadmissibles expulsions de jeunes scolarisés auxquelles le gouvernement a procédé ces deniers mois.

Pour nous, il est hors de question d’accepter que la scolarité d’élèves soit saccagée par des décisions injustes, arbitraires et brutales. Tout élève doit pouvoir mener sa scolarité à terme, quels que soient sa nationalité, son statut ou celui de ses parents. La disparition d’un élève, capturé dans le cadre scolaire ou ailleurs, est un événement intolérable.

Nous exigeons le retour des élèves expulsés avec leurs familles : de Khatchik, lycéen parisien expulsé en Arménie, de Léonarda avec toute sa famille, expulsées au Kosovo, mais aussi de Cheikh Kouyate, lycéen de Crest (Drome) expulsé au Mali en juin alors qu’il allait passer une épreuve de baccalauréat, de David Victor, élève malgache de BTS au lycée L. Rascol d’Albi expulsé en mai, de Dreini Kalanderi, élève kosovar du lycée d’Audincourt expulsé le 1er octobre, et de tous ceux et de toutes celles qui ont sans doute été expulsés en silence.

Un changement profond de la politique migratoire menée depuis des années par les gouvernements successifs est indispensable.

Nous exigeons un changement de loi afin que l’expulsion des jeunes en parcours de formation (apprentis, lycéens, étudiants…) ne soit plus possible. Leur régularisation, comme celle des familles d’enfants mineurs, doit être la règle.

Pour atteindre ces objectifs, les syndicats lycéens appellent les élèves à engager l’action dès la rentrée, dans tous les établissements. Des manifestations sont notamment d’ores et déjà prévues le mardi 5 novembre et le jeudi 7 novembre. Les syndicats et les associations représentées apportent leur soutien au mouvement lycéen, et l’accompagneront avec leurs moyens spécifiques.

Nous appelons à manifester massivement avec les lycéen-ne-s.

2 Comments

  1. Fédération Sud éducation

    Il faut entendre la jeunesse : retour des expulsés, régularisation !
    La fédération SUD éducation dépose de manière régulière des préavis nationaux de grève pour permettre à l’ensemble des personnels de participer aux mobilisations de soutien aux sans-papiers à chaque fois que c’est nécessaire : vous êtes donc couvert-e-s.

    Construisons un vaste mouvement pour imposer le retour des expulsé e-s, l’arrêt des expulsions, la régularisation de tou te-s les sans-papiers, l’abrogation des lois anti-immigré e-s. Pour la liberté de circulation et d’installation !

    Voir également à ce sujet : le communiqué de la fédération SUD éducation du 27 octobre 2013 : Pour toutes les Leonarda et tous les Khatchik… Vers une grande mobilisation en novembre contre les expulsions

  2. Amadéi Henri_

    Il faut entendre la jeunesse : retour des expulsés, régularisation !
    Merci aux initiatrices et initiateurs de cet appel national !
    J’espère que les responsables locaux des organisations co-signataires se concerteront très rapidement. Je relance en particulier la FSU-06 (j’y adhère, dans la tendance Emancipation), …
    Dans les Alpes Maritimes où j’habite, un collectif “Pas en notre nom !” a réagi aux pratiques et discours scandaleux de MM. Estrosi (député-maire) et consorts : rassemblement le samedi 28 septembre à NICE place Garibaldi, charte citoyenne rappelant les principes républicains fondamentaux, prochaine action publique début décembre. Des associations s’y sont ralliées. Malheureusement des syndicats 06 de l’Education ne l’ont pas (pas encore ?) fait….

    Le droit de tous les enfants vivant en France à une scolarisation (et même l’obligation scolaire), pour être respecté, nécessite que les municipalités élues y consentent (comme c’est leur devoir républicain), mais aussi que ces enfants disposent de conditions minimales d’existence, avec eau-gaz-électricité ….
    Ce dernier point exigerait que les fonds européens affectés à cet accueil soient utilisés, que la loi Besson soit appliquée. Dans les Alpes Maritimes (département lanterne rouge), sur 25 communes de plus de 5.000 habitantEs, quatre seulement respectent la loi Besson.
    Non aux expulsions, en particulier quand elles cassent la scolarisation et l’intégration à visage humain ! Oui pour un retour aux principes républicains de Liberté, égalité, fraternité ! Oui par un respect des droits par les éluEs de la République !

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