Menu Fermer

Discrimination syndicale : À nouveau condamnée, People & Baby refuse encore de payer !

Après avoir été condamnée aux prud’hommes en novembre 2017 pour
discrimination syndicale, People & Baby a vu sa demande de suspension de
l’exécution provisoire du jugement rejetée le 2 mars 2018 par la Cour
d’appel de Paris : l’entreprise doit donc payer sans délai les indemnités
aux salariées illégalement licenciées ainsi qu’à la CNT, et ce malgré sa
décision de faire appel du jugement prud’hommal. En dépit de ces deux
condamnations successives, People & Baby n’a toujours pas versé un seul
centime aux salariées injustement licenciées, parce que syndicalistes, il
y a huit ans, en mars 2010 !

Alors qu’aujourd’hui on constate avec colère et amertume que le Ministère
du Travail autorise le licenciement d’un camarade postier, licenciement
dont le caractère abusif a pourtant été démontré par l’inspection du
travail, qu’en est il de sa réaction concernant les patrons qui se croient
au-dessus des lois et qui ne payent pas leurs amendes ? Par qui seront
sanctionnés les deux dirigeants de l’entreprise People & Baby, Christophe
Durieux et Odile Broglin ? Qui va les contraindre à verser une maigre part
de leur chiffre d’affaire colossal (120 millions de chiffre d’affaire). Le
ministère ne fait-il pas deux poids deux mesures entre l’intérêt des
patrons et les droits des salarié·e·s ? Evidemment, oui ! L’Etat et le
patronat sont du même côté : celui de la bourgeoisie ! Mais dans le camps
des travailleurs nous sommes beaucoup beaucoup plus nombreux qu’eux ! Nous
ne lâcherons rien ! People & Baby, il est l’heure de payer pour les
salariées que vous avez licenciées abusivement !

La CNT appelle les collectivités publiques à prendre connaissance des
pratiques et des manoeuvres de People & Baby et à cesser tout partenariat
avec cette entreprise qui bafoue le droit des salariées.

Alors que les conditions de travail et d’accueil ne cessent de se
détériorer à People & Baby comme dans toutes les autres entreprises
privées de la petite enfance, nous appelons toutes les salarié·e·s de ces
crèches et halte-garderies à monter des sections syndicales, à se battre
pour le respect du code du travail, à réclamer l’augmentation du nombre de
personnels, à pratiquer l’autogestion tant dans l’organisation du travail
que dans la lutte ! C’est nous qui travaillons, alors c’est nous qui
décidons !

Salutations anarchosyndicaliste et syndicaliste révolutionnaire
La CNT Santé-Social Collectivités territoriales de la région parisienne

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *