Pour certains, l’éducation est un marché. Plutôt que de considérer le savoir comme un bien personnel, un instrument de développement de chacun, ils le voient comme une marchandise négociable, utilisable sur le marché de l’emploi notamment.
Une première série d’articles illustre cette situation.
Des textes s’intéressent aux détournements de concepts qui contribuent à rendre normale, voire souhaitable cette marchandisation.
Une dernière rubrique donne à voir les enjeux et les effets de ces glissements de sens dans les pratiques éducatives.
juillet 2017, 55 pages, 8 €
[*Sommaire*]
Éditorial
- Mots détournés / savoirs marchandisés
Le collectif Dialogue
Nommer les choses
- Soigner la langue, la leçon de Victor Klemperer
Nicole GRATALOUP
- « Glissements progressifs vers… »
Fabienne SCHMITT
- La tarte à la crème du retour aux fondamentaux
Valérie SULTAN
Le savoir : bien humain ou marchandise ?
- Quand le marché éducatif fait fi du savoir
Pascal DIARD
- Du savoir comme «récit» à l’émergence actuelle du savoir comme «information»
entretien avec Roland GORI par Michel NEUMAYER
- Marchandisation des savoirs dans un contexte de mondialisation. Et le management ?
Sylvie CORDESSE MAROT
Les mots et les actes
- Innovation : mais jusqu’où s’arrêteront-ils ?
Valérie SULTAN
- L’éducation nouvelle et l’innovation
Maria-Alice MÉDIONI
- Continuer de penser : la citoyenneté
Collectif Île-de-France
- L’Établissement contre l’Institution
Jean-Louis CORDONNIER
Le cahier du LIEN
- Le Groupe d’Éducation pour une Bolivie Nouvelle (GEBN) s’engage dans l’éducation communautaire
Pascal MONTOISY
- (Ré)écrire l’histoire commune
- Vers de nouvelles recherches culturelles
- Entretien complémentaire avec Pascal Montoisy
Nous avons reçu…
- Faire débat : proposition pour une didactique pragmatiste de la philosophie
Christophe POINT
Nouveau…
- Un Groupe sciences au GFEN
par Catherine LEDRAPIER