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Communiqué RESF : faire barrage au FN

La candidate du Front national, du chauvinisme et de la xénophobie réunis est donc présente au second tour de l’élection présidentielle.

Une large partie de sa démagogie est fondée sur la dénonciation violente et rabâchée des prétendus méfaits de l’immigration rendue responsable du chômage, du mal-logement, de l’insécurité, du terrorisme et on en passe. Ses propositions sont terrifiantes : interdiction (baptisée moratoire) de toute migration pendant trois mois pour commencer, solde migratoire annuel ramené à 10 000, obligation pour les immigrés de cotiser pendant 5 ans avant d’avoir droit à la moindre prestation sociale, suppression de l’Aide Médicale d’Etat, interdiction de toute scolarité pour les enfants de sans-papiers, obligation pour les étrangers de payer pour scolariser leurs enfants, déchéance de nationalité et expulsion pour les fichés S mais aussi pour certains délinquants…

Bien évidemment –et heureusement !– bon nombre de ces mesures sont en fait inapplicables. Elles ne sont en réalité mise en avant que pour alimenter le discours démagogique de l’héritière de Jean-Marie Le Pen, piper le maximum de voix racistes et celles de tous ceux qui cherchent des boucs-émissaires pour expliquer les injustices qui les frappent. Ce discours a aussi pu se nourrir des renoncements et des reniements du quinquennat Valls-Hollande, dont le candidat Macron est également comptable : poursuite de l’enfermement des enfants de sans-papiers, expulsions d’élèves ou de leurs parents, abandon du droit de vote des résidents étrangers aux élections locales, persistance du « délit de solidarité », durcissements de la législation…

En conséquence, il est pour le Réseau Education sans frontières non seulement inenvisageable que Le Pen soit élue, mais aussi nécessaire que son score soit le plus faible possible. Nous appelons à faire barrage à l’héritière Le Pen et au FN en mettant un bulletin Macron dans l’urne et en participant massivement aux manifestations, à commencer par celles du 1er mai 2017 (précédée à Paris d’un rassemblement à 11h au pont du Carrousel en commémoration du meurtre de Brahim Bouarram par des militantEs d’extrême-droite en 1995).

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