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Appel à la solidarité avec notre camarade Diawoye, menacé d’expulsion !

Macron n’a pas de mot assez dur pour dénigrer ceux et celles qui en “attentent” à la république et à la démocratie, en manifestant. Aura-t-il assez de lucidité et d’honnêteté pour qualifier d’hypocrite et d’attentatoire à la fraternité et à la solidarité, la politique de chasse aux travailleurs immigrés et de refoulement des réfugiés qu’amplifie son gouvernement ?

Diawoye SIBY, travailleur, syndicaliste, cotisant en France depuis quatre ans, en dépit de sa demande de régularisation par le travail a été arrêté et risque l’expulsion. Je relaie l’appel au soutien de la CNT-SO pour que le sort fait à Diawoye ne soit pas une banalité…

Le 25 janvier 2019, M. SIBY Diawoye, militant syndical CNT-SO, a fait l’objet d’un banal contrôle d’identité dans la rue. Suite à un passage au commissariat pour vérifier son identité, la Préfecture de Paris a décidé de prendre une obligation de quitter le territoire à son encontre. Avant-hier (3 mars) M SIBY a été emmené pour la 1ère fois à l’aéroport. Il a refusé d’embarquer et a été ramené au CRA de Vincennes ; Mais la 2ème fois va arriver très vite, peut-être aujourd’hui même et cette fois ce sera un embarquement de force et donc violent. Nous demandons à la Préfecture de le libérer.

La mobilisation paie, n’hésitez pas à faxer et mailer aux adresses ci-dessous ! Vous pouvez également appeler la Préfecture et/ou la police aux frontières du centre de rétention de Vincennes pour leur dire ce que vous en pensez…
En des termes, évidemment, toujours courtois.

Modèle de lettre à envoyer de toute urgence à la
préfecture de Police de Paris :

  • pp-dpg-sdae-secretariat@interieur.gouv.fr

et à ses collaborateurs :

  • yann.gerard@paris.gouv.fr
  • francois.ravier@paris.gouv.fr
  • bruno.andre@paris.gouv.fr
  • jerome.normand@paris.gouv.fr

Monsieur le Préfet

Nous attirons votre attention sur la situation de Monsieur SIBY Diawoye, de nationalité malienne, en rétention au Centre de Rétention Administrative de Vincennes, bâtiment 1, depuis le 25 janvier 2019, sur le fondement d’une OQTF que vous avez prise à son encontre le jour même, à l’occasion d’un banal contrôle d’identité opéré dans la rue.

M SIBY est entré en France il y a 4 ans, et y réside habituellement depuis.

M SIBY a l’intégralité de sa famille en France et travaille dans le secteur du nettoyage. Il n’a jamais troublé l’ordre public et participe à l’entretien de sa famille, dont il est le seul membre à n’avoir pas encore la carte de séjour ou la nationalité française.

M. SIBY est en France depuis 4 ans, à quelques mois près et s’il avait eu le temps d’obtenir les documents CERFA de son employeur, il aurait pu demander sa régularisation au titre du travail et il ne devrait pas être en centre de rétention, encore moins être expulsé !

Or une première tentative a eu lieu il y a deux jours : M SIBY a refusé d’embarquer.

Nous vous demandons de sursoir à une nouvelle tentative d’embarquement.

M. SIBY a à présent le centre de sa vie privée sur notre territoire. Il n’a à présent comme soutien que ses amis et collègues français ou étrangers en situation régulière, ainsi que son syndicat, qui vous ont interpellé.

Pour toutes ces raisons, M. le Préfet, je sollicite votre bienveillance et vous demande de bien vouloir revenir sur votre décision et permettre à M. SIBY de rester sur le territoire français.

C’est pourquoi nous vous demandons instamment :
d’annuler la prochaine tentative d’expulsion ;
de libérer immédiatement M. Diawoye SIBY ;
de lui accorder un titre de séjour dans les meilleurs délais.

Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’assurance de nos sentiments distingués

1 Comment

  1. François Spinner

    Rectificatif campagne d’appel en soutien à notre camarade Diawoye, menacé d’expulsion.
    Bonjour,

    Suite à notre précédent message appelant à la solidarité avec notre camarade Diawoye, menacé d’expulsion, nous vous transmettons une adresse réactualisée à laquelle envoyer vos protestations (voir le modèle ci-dessous).

    Salutations syndicalistes,

    La CNT-SO

    Le 25 janvier 2019, M. SIBY Diawoye, militant syndical CNT-SO, a fait l’objet d’un banal contrôle d’identité dans la rue. Suite à un passage au commissariat pour vérifier son identité, la Préfecture de Paris a décidé de prendre une obligation de quitter le territoire à son encontre. Avant-hier (3 mars) M SIBY a été emmené pour la 1ère fois à l’aéroport. Il a refusé d’embarquer et a été ramené au CRA de Vincennes ; Mais la 2ème fois va arriver très vite, peut-être aujourd’hui même et cette fois ce sera un embarquement de force et donc violent. Nous demandons à la Préfecture de le libérer.

    La mobilisation paie, n’hésitez pas à mailler, appeler la Préfecture et/ou la police aux frontières du centre de rétention de Vincennes pour leur dire ce que vous en pensez… En des termes, évidemment, toujours courtois.

    Modèle de lettre à envoyer de toute urgence à la préfecture de Police de Paris :

    pp-dpg-sdae-secretariat@interieur.gouv.fr

    Monsieur le Préfet

    Nous attirons votre attention sur la situation de Monsieur SIBY Diawoye, de nationalité malienne, en rétention au Centre de Rétention Administrative de Vincennes, bâtiment 1, depuis le 25 janvier 2019, sur le fondement d’une OQTF que vous avez prise à son encontre le jour même, à l’occasion d’un banal contrôle d’identité opéré dans la rue.

    M SIBY est entré en France il y a 4 ans, et y réside habituellement depuis.

    M SIBY a l’intégralité de sa famille en France et travaille dans le secteur du nettoyage. Il n’a jamais troublé l’ordre public et participe à l’entretien de sa famille, dont il est le seul membre à n’avoir pas encore la carte de séjour ou la nationalité française.

    M. SIBY est en France depuis 4 ans, à quelques mois près et s’il avait eu le temps d’obtenir les documents CERFA de son employeur, il aurait pu demander sa régularisation au titre du travail et il ne devrait pas être en centre de rétention, encore moins être expulsé !

    Or une première tentative a eu lieu il y a deux jours : M SIBY a refusé d’embarquer.

    Nous vous demandons de sursoir à une nouvelle tentative d’embarquement.

    M. SIBY a à présent le centre de sa vie privée sur notre territoire. Il n’a à présent comme soutien que ses amis et collègues français ou étrangers en situation régulière, ainsi que son syndicat, qui vous ont interpellé.

    Pour toutes ces raisons, M. le Préfet, je sollicite votre bienveillance et vous demande de bien vouloir revenir sur votre décision et permettre à M. SIBY de rester sur le territoire français.

    C’est pourquoi nous vous demandons instamment :
    d’annuler la prochaine tentative d’expulsion ;
    de libérer immédiatement M. Diawoye SIBY ;
    de lui accorder un titre de séjour dans les meilleurs délais.

    Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’assurance de nos sentiments distingués

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