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7 janvier à Paris Débat public avec Serge Boimare

Le GFEN Île de France vous invite à un DÉBAT PUBLIC animé par Serge BOIMARE

« Désir de savoir – Peur d’apprendre »
Le MARDI 7 JANVIER 2014 (18h30 – 21h30)
Au Lycée Diderot 61 rue David d’Angers Paris 19e

– Comment transmettre des connaissances et des compétences à des élèves empêchés de penser, en situation d’échec scolaire, dans des classes hétérogènes ?

– Comment dépasser la peur d’enseigner qui bloque les professeurs et entretient la peur d’apprendre des élèves ?

1 Comment

  1. launey

    7 janvier à Paris Débat public avec Serge Boimare
    Bonjour
    M Boimare a raison : oui les enfants et les ados aiment écouter des contes c’est certain mais je pense que leur valeur éducative va au delà de ce qu’il dit : cet outil d’éducation des sociétés sans école et sans écrit peut se transférer avec succès dans nos écoles . Quand on raconte sans livre les enfants des 3 ans racontent à leur tour ;J’ai participé en tant qu’enseignante aux expériences proposées par Mme Patiel ethno-linguiste africaniste à ce sujet . Retraitée je continue à aller raconter dans les classes de primaire et les enfants racontent dans toutes les classes ; cette maitrise de l’oral structuré qu’est le conte facilite les apprentissages non seulement de la maitrise du récit mais aussi de la logique car les contes traditionnels sont organisés en vue de la fin et parfois dans des structures très complexes du type thèse/ antithése/ synthèse. L’enfant va s’approprier le conte et le reformuler avec ses mots . L’écrit est figé mais l’oral est vivant et pourtant c’est le m^me conte. En, racontant à sa façon l’enfant se construit.
    Tout ce que vous relevez est tout à fait juste, y compris l’écoute de contes dans la langue maternelle.
    Certes se séparer du livre – pour mieux y revenir car les enfants y vont chercher des contes à raconter à leurs copains – est difficile pour des enseignants mais on y arrive assez vite
    Avoir une double maitrise de ce type d’oralité et de l’écrit est un objectif qu’il est possible de se fixer dans nos classes ; c’est bien la double compétence que possèdent encore beaucoup d’africains
    Il faut aussi rajouter l’intérêt social de l’écoute du conte : un conte est dit pour les gens présents alors que la lecture est solitaire ; l’écoute crée le groupe classe et apaise les conflits ; il engendre une concentration extraordinaire.
    Je vous invite à visionner ce documentaire du CNRS qui expose les recherches de Mme Platiel et des expériences menées au collège de l’îlle sur Tet

    http://videotheque.cnrs.fr/visio=4095

    v aussi : http://laparole.net/spip.php?article87
    des enfants de CP racontent
    à bientôt peut être
    cordialement
    Nicole launey
    05 33 49 83 76
    http://laparole.net/spip.php?article74

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