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1ère journée « ZAD à l’école ! » samedi 28 mars

En prolongement du stage de Créteil…[***] Première journée « ZAD à l’école ! » Samedi 28 mars à Paris au CICP de 13h à 19h 21 ter rue Voltaire 75011 L’école est aussi une « zone à défendre ». Luttes sociales, éducatives et pédagogiques sont indissociables. Au programme de cette journée qui prolonge et élargit le stage : Salon des livres et des revues, forums et tables rondes, pour une éducation émancipatrice et une société égalitaire. Samedi 28 mars CICP, 21ter rue Voltaire Paris – Salon livres & revues – Forums – Tables rondes – Débats – Programme • De 13 h 30 à 14 h 30 Table ronde n° 1 : École et luttes sociales,
Quand la misère frappe aux portes de l’école, que ce sont nos élèves qui sont concernés… Comment fait-on ? Cette question s’est posée récemment à Bobigny, avec les Roms des Coquetiers : Véronique Decker, nous en parlera ; à Lyon, des écoles ont hébergé des familles de réfugiés à la rue, initiant une pression payante sur les pouvoirs publics ; dans des quartiers populaires de Paris, des lycéens isolés étrangers ont pu, grâce à des actions diverses, trouver un hébergement. Au-delà du récit, comment organiser la défense sociale des plus démunis, les faire bénéficier du soutien le plus large dans les écoles, organiser une inlassable pression sur les autorités, sans complaisance ni verbalisme ? Comment lutter dans la durée ?
• De 14 h 45 à 15 h 45 Rencontre – débat avec Nico Hirtt : Éducation et marchés
Les deux systèmes éducatifs belges (néerlandophone et francophone) figurent depuis longtemps parmi les plus inégalitaires au monde. Récemment, la France est venue les rejoindre dans ce triste palmarès. Nico Hirtt, chercheur au service d’étude de l’association belge Aped, étudie depuis deux décennies les mécanismes responsables de cette situation : quasi-marchés scolaires, sélection précoce, déficit d’encadrement. Il nous présentera les résultats de ces recherches et les pistes proposées par l’Aped pour construire « l’école commune ».
• De 16 h à 17 h 30 Table ronde n° 2 : L’école des réactionnaires
Laurence De Cock, Ugo Palheta et Grégory Chambat, tous trois signataires d’une tribune remarquée contre l’école des réac-publicains à l’automne dernier, viendront présenter ce courant, son histoire et ses objectifs, mais aussi avancer des pistes pour reconstruire un discours et des pratiques émancipatrices.
• De 17 h 45 à 19 h Rencontre – débat avec Nicolas Jounin, auteur de Voyage de classes (La Découverte, 2014) « Contre l’ordre établi du savoir, ma préférence va aux enseignements qui permettent de voir et sentir qu’on a affaire à un champ de batailles où il faut prendre parti et s’engager. » Trois années de suite, Nicolas Jounin a donc initié ses étudiants de l’université de Saint-Denis aux enjeux de l’enquête sociologique en se rendant sur le « terrain » dans le très bourgeois 8ème arrondissement de Paris. Nicolas Jounin viendra échanger sur les enjeux tant politiques que pédagogiques de sa démarche. De 13 h à 19 h Livres et revues pédagogiques, syndicales et sociales avec la présence de N’Autre école, Questions de classe(s), Dialogue, Émancipation, Le Nouvel Éducateur, etc. Les éditions de l’Icem, de l’AFL, du GFEN, Libertalia, etc. Avec la participation de la librairie Quilombo et les tables des organisateurs Un espace Forum Tout au long de l’après-midi, les participants pourront proposer des thèmes d’échanges et de réflexions dans l’espace Forum. Toutes les infos, les documents et les contacts sur le blog : http://www.questionsdeclasses.org/pase/ Organisé par : AFL / CGT éducation 93 / CNT éducation / CNT-SO éducation / Émancipation / GFEN Ile-de-France / N’Autre école / Questions de classe(s) / Sud éducation / f-aed4d73b70-empty-fname.pdf CICP (Centre international des cultures populaires) 21 ter rue Voltaire 75011 Paris Métro : Philippe Auguste ou Rue des Boulets Montreuil ou Nation

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1 Comment

  1. yasmi

    1ère journée « ZAD à l’école ! » samedi 28 mars
    Et si au lieu de dire “Zone à défendre” nous disions “Zone à Décrire”? Pour ne pas être dans la défense, ni dans la révolte, mais simplement dans la description de réalités plurielles. Sans attaquer personne, puis-je simplement informer, par exemple, que dans mon collège en Rep+ de Nîmes je constate la difficulté invraisemblable des enseignants en langues, avec leur six classes et leurs 150 élèves à gérer par semaine, qui ont autant de difficultés sociales que de langues maternelles différentes déjà à leurs acquis. (Le comorien, le mahorais, l’arabe, le berbère, l’espagnol, l’italien, le tchétchène, et j’en passe.) Comment penser qu’il serait efficace de rajouter à ces enseignants 75 élèves par semaine, car trois classes supplémentaires, et de leur donner comme mission d’apprivoiser désormais 225 élèves sur seulement 2 heures par semaine? Tout cela pour essayer d’enseigner une troisième langue officielle, à des enfants à qui on ne peut déjà pas enseigner correctement deux langues supplémentaires aux leurs? Les voilà, nos enseignants d’espagnol et anglais, goûtant bientôt à la mission déjà si souvent insupportable des enseignants d’arts plastiques et de musique, qui voient 450 élèves par semaine traverser leur salle de classe 40′ par semaine, s’en faire expulser parfois, par manque de temps et de possibilités de créer par d’autres moyens un meilleur vivre ensemble. Enseigner à semer dans le vent? Faire boire des chevaux qui n’ont pas soif? Je n’attaquerai personne en disant cela, je décris, j’informe, et je laisse à chacun sa responsabilité. Je suis, comme dit Isabelle Padovani, en paix avec l’ignorance du monde. Je ne fuis pas, je ne m’épuise pas dans la révolte, je m’assis là où cela fait mal, et j’essaye d’y trouver une réponse dans la joie et la paix, sans agression supplémentaire, sans préjugés ni jugement de personnes et d’actions. Je partage à mes amis, j’informe, et demain je reprendrai mon travail en chanson et dans une paix, certes fragile. Je vois de nombreux collègues prendre des anti-dépresseurs et poursuivre le travail à contre-coeur. Je m’interroge : peut-on enseigner à contre-coeur? Prendre des enfants à charge à contre-coeur? On ne peut en tous les cas pas faire chanter à contre-choeur.

    Yasmi

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