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18 novembre : rencontre Pédagogies alternatives, pour qui ? pour quoi faire ? Nouveau N’Autre école

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Samedi 18 novembre, de 18 h à 19 h 30 au CICP (21ter rue Voltaire Paris 11), le collectif Questions de classe(s) et sa revue N’Autre école, vous invitent à une rencontre débat et une lecture de textes.

NB : cette rencontre remplace celle initialement prévue avec Irène Pereira qui est reportée au mois de décembre pour des raisons techniques…

Pédagogies alternatives, pour qui ? Pour quoi faire ?

Succès de librairie, films, création d’éco­les hors contrat, projets d’établissements « différents » dans le public…
Les pédagogies alter­na­tives connaissent, depuis quelques années, un regain d’intérêt certain mais, souvent, peu discriminé.
Montessori, Steiner, Freinet, Summerhill et Colibri autant de noms éveillant l’espoir ou la défiance. Enfants épanouis ou futurs inadaptés ? Liberté ou laisser-faire stérile ? Éducation pour tous ou petit paradis pour privilégiés ? Questions légitimes mais oubliant largement que ces diverses pédagogies n’ont souvent que leur opposition au modèle dominant en commun. Loin d’être seulement techniques, ces diver­gences renvoient à un problème fondamentalement politique : pour quel rôle dans quelle société élevons-nous nos enfants ?
Quelquefois explicite, parfois dissimulée, souvent inconsciente, cette face politique de la péda­go­gie apparaît dans les choix de recru­tement des élèves (sélection ou non par l’argent, le niveau, le compor­tement…), dans les contenus enseignés, la relation aux épreuves académiques, le statut juridique des établissements et leur mode de gouvernance, les modes de régulation, le type de réussite individuelle ou collective recherché…
Praticiens, parents, élèves d’hier ou d’aujourd’hui, simples passionnés, c’est à participer à la repolitisation du débat sur les enseignements alternatifs que ce nouveau numéro de N’Autre école vous invite.

Pour cette rencontre, Valérie Girardon nous proposera des lectures d’extraits.

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Commander le n°: 5 € + 2,84 € de frais de port.







Et encore mieux… abonnez-vous (5 n°) à partir de 12,50 € (version Pdf) ou 25 € (version papier)

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Dès 15 h*, vous pouvez nous rejoindre à la conférence de rédaction de la revue…

N’Autre école, la revue du collectif Questions de classe(s) est un espace d’échanges et de réflexions­ sur nos pratiques pédagogiques et militantes. Elle donne la parole­ à celles et ceux qui font l’école, au quotidien, et qui militent pour la transformer.
Le but de ces rencontres est d’associer nos lecteurs et nos lectrices (ou nos futur.e.s lecteurs/-rices) à la préparation et à la réalisation des numéros de la revue (le prochain dossier, pour le n° 8, posera la question : « L’école en marché : décoder les nouveaux marketings pédagogiques ») en rencontrant et en échangeant avec les auteur.e.s et le collectif de rédaction.

*Nous contacter pour le lieu précis

La revue N’Autre école

Publiée et animée par le collectif Questions de classe(s), la revue N’Autre école propose chaque trismestre un autre regard sur l’école, la pédagogie et les luttes sociales. En une centaine de pages, à travers ses chroniques et ses dossiers, elle nourrit aussi bien nos réflexions que nos pratiques…

1 Comment

  1. Danièle Dugelay

    18 novembre : rencontre Pédagogies alternatives, pour qui ? pour quoi faire ? Nouveau N’Autre école
    En tant qu’ancienne institutrice et citoyenne, je suis assez inquiète de l’engouement annoncé par les médias pour ces écoles privées qui déclarent utiliser des pédagogies alternatives, parfois très différentes des modèles officiels habituels. Je pense à ces nouvelles écoles qui proposent un mélange de Freinet, Montessori, Steiner et autres, sans programmes définis, parfois sans professeurs ou même sans école. Les enseignants du secteur public savent motiver leurs élèves sans attendre que ceux-ci leur réclament tel ou tel enseignement. Il faut aussi signaler que certaines écoles hors-contrat ont eu quelques problèmes avec la Mivilude. La liberté de l’élève se transforme parfois en une confiance aveugle qui supprime tout esprit critique. Là, il y a danger.
    Par ailleurs, les tarifs sont souvent très élevés, avec parfois une adhésion obligatoire à une association. Cela produit alors une ségrégation sociale chez les enfants qui est d’ailleurs souhaitée par certains parents.
    Enfin, les subventions illégales se multiplient tandis que les préfets ferment les yeux et les Fondations, telles que la Fondation pour l’Ecole, permettent le détournement d’argent public, même pour la construction d’établissements hors contrats, notamment par les avantages fiscaux dont bénéficient les donateurs. Là, il y a atteinte à notre laïcité républicaine.

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