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Souscription d’Acrimed, verre à moitié vide ou à moitié plein ?

Un petit soutien à la campagne de financement du site Acrimed…

Afin d’éviter de devoir faire face à de sérieuses difficultés financières, Acrimed a lancé il y a huit semaines un appel à souscription, avec un objectif fixé à 60 000 euros. Nous expliquions alors : « Nos ressources financières ne sont constituées que par les cotisations des adhérent-e-s, des dons et la vente de notre délicieux magazine, Médiacritique(s). Nous ne recevons aucune subvention, notre site est intégralement gratuit et nous sommes réfractaires à toute forme de publicité. » 60 000 euros, qui représentent 0,36 % des 16,6 millions d’euros de revenus de l’oligarque des médias Arnaud Lagardère en 2014, nous sont en effet indispensables pour maintenir et développer nos activités, en assurant notamment l’emploi de nos trois salariés. Huit semaines plus tard, l’heure est à un premier bilan.

À ce jour, donc, l’objectif n’est qu’à moitié atteint, puisque nous avons reçu environ 30 000 euros. Nous remercions celles et ceux qui ont d’ores et déjà répondu favorablement à notre appel, qu’il s’agisse des donateurs et donatrices, ou des internautes, sites, collectifs et autres organisations qui l’ont relayé. Nous avons ainsi reçu plusieurs centaines de dons, petits, moyens ou gros, qui nous permettent d’envisager l’avenir un peu plus sereinement.

Mais force est de constater, si l’on regarde le verre à moitié vide, que le compte n’y est pas encore. Alors, répétons-le : tandis que la presse dominante est gavée d’aides publiques distribuées en dépit du bon sens, nous ne pouvons compter que sur les dons de celles et ceux qui nous soutiennent et sur les cotisations de nos adhérent-e-s.

L’actualité de ces dernières semaines, marquée par les mobilisations contre la Loi Travail, a rappelé à qui l’aurait oublié – ou refuserait de le voir – le rôle néfaste que peuvent jouer les médias dominants et les éditorialistes spécialistes de la démobilisation sociale, et l’utilité, pour ne pas dire la nécessité, d’une critique radicale des médias, intransigeante et indépendante, telle que la propose Acrimed.

Cette intransigeance et cette indépendance sont garanties par notre autonomie financière et par notre capacité à nous appuyer sur les trois emplois salariés de l’association, qui fournissent un travail indispensable au fonctionnement quotidien et à la visibilité de notre association.

Nous nous réjouissons, huit semaines après avoir lancé un appel au don, de l’écho qu’il a reçu, qui confirme que la critique des médias est, pour beaucoup, une œuvre de salubrité publique. Ce que confirme aussi la fréquentation de notre site, qui a pour la première fois dépassé les 500 000 visites au cours de ce mois de mai. Alors, à tous ceux et toutes celles qui ont lu avec quelque intérêt ou satisfaction nos articles, aux hésitant-e-s et indécis-e-s qui n’auraient pas, jusqu’ici, franchi le pas, ou qui auraient oublié de le faire, nous disons : en versant quelques dizaines (ou quelques milliers…) d’euros, vous contribuerez, tout simplement, à faire vivre Acrimed pour les années à venir.

Vous nous permettrez de faire vivre une critique des médias radicale, engagée… et gratuite ! Mais pour cela…

Acrimed a besoin de vous, Acrimed a besoin de sous !

Nous vous invitons donc à visiter notre boutique pour effectuer un don et, pourquoi pas, à adhérer, avec la possibilité de vous abonner à Médiacritique(s). Le tout avec déduction fiscale.

Celles et ceux qui souhaiteraient nous faire parvenir un chèque – à l’ordre d’Acrimed – peuvent l’adresser au 39 rue-du-Faubourg-Saint-Martin, 75010 Paris.

Nous comptons sur vous pour convaincre vos ami-e-s, camarades, collègues, contacts et abonné-e-s des réseaux sociaux, de faire de même. N’hésitez pas à solliciter également votre famille, votre voisin-e, votre député-e, votre patron-ne ou votre éditocrate préféré-e.

Pour que vive l’indispensable critique des médias, soutenez Acrimed !

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