Menu Fermer

Si j’étais une lutte… Appel à contribution

Si j’étais une lutte… Appel à contribution

Il y a quelques semaines, nous avions lancé en Billet de Une, “Si j’étais une autre école…“. Ce billet, appel à contribution pour le n°2 de la revue Questions de classe(s) – N’autre école, a suscité de nombreux commentaires utopiques et poétiques et nous en remercions les contributeurs et contributrices !

Aujourd’hui, nous souhaitons renouveler cet appel pour le prochain numéro et vous demandons de réagir à cette invitation :

Si j’étais une lutte ou une grève pour l’école, quelles seraient mes propositions, mes revendications, mes combats ?

Vous pouvez contribuer par courriel adminATquestionsdeclasses.org ou tout simplement réagir dans les commentaires.

Questions de classe(s) – N’Autre école, n° 2, sortie début octobre 2015, 60 p., 5 €.

2 Comments

  1. coret

    Si j’étais une lutte… Appel à contribution
    Si j’étais une lutte pour l’école, je serais une lutte aux côtés des élèves pour la démocratie, la transparence et le droit d’expression parce que je suis convaincue qu’il faut en finir avec le statut de dominé des élèves et que c’est de cette confusion entre domination et autorité que viennent la plupart des maux de l’école.
    Un lutte pour construire une école de la réflexion sur son propre fonctionnement.

  2. François Spinner

    Si j’étais une lutte… Appel à contribution
    Pour permettre à l’école de jouer pleinement son rôle

    Après un burn-out, questionnement sur l’institution et ce qui tourne autour, plus ou moins rond.
    Essai de synthèse, à partir de cette expérience dans le primaire, de mes réflexions et analyses.

    Limiter significativement les effectifs par classe
    Limiter les classes à plusieurs niveaux aux écoles à faible effectif, comme dans les villages
    Favoriser les classes hétérogènes : plus égalitaires, elles favorisent les interactions au sein du groupe

    Programmes à repenser pour plus de sérénité en classe

    * Éviter que la journée soit une succession d’activités morcelées, dans une course effrénée
    * Donner du temps au temps :
    ** Pour les mathématiques, le français, l’histoire-géographie, les sciences, les activités créatives et sportives
    ** Pour les projets collectifs
    * Éviter la dispersion et la récupération de l’école (secourisme, sécurité routière, histoire de l’art, informatique, développement durable, histoire des religions, natation…)
    * Porter les valeurs d’exigence, d’effort, de persévérance

    Recentrer les moyens sur la classe, permettre la prise en charge collective de la difficulté
    Limiter les procédures, les dispositifs, les réunions qui s’empilent
    Préserver les espaces informels, éviter les cadrages contraignants qui génèrent des boîtes vides
    Favoriser les décisions collégiales, la démocratie au travail, les analyses et échanges de pratique
    Étoffer les Rased et la médecine scolaire ; repenser la scolarisation des enfants handicapés

    Améliorer l’ambiance, inclure

    * Lien avec les familles, modalités d’accueil des enfants
    * Entraide entre les enfants, entre les familles

    Sensibiliser aux rythmes de l’enfant, à son équilibre (sommeil, alimentation, bruit)
    Favoriser l’action dans la durée et le suivi des enfants et des familles sur plusieurs années
    Réseau concerté et cohérent autour de l’école (périscolaire, aide aux devoirs, école des parents, lieux de parole et d’échanges, activités associatives, solidaires)

    Restaurer l’image de l’enseignant par une meilleure connaissance du métier

    Marie Syron

    Le lien de mon récit : http://raconterlavie.fr/recits/la-fonction-d-enseigner/#.VX6cpMsbA5s

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *