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… Quelle école voulons nous ?

Une contribution du NPA

Il est difficile aujourd’hui de prédire ce à quoi ressemblera l’école dans une société « révolutionnée ». Nous pouvons du moins retenir quelques grands principes dans la perspective d’une éducation égalitaire, émancipatrice et démocratique.
a. Une école pour tous

L’école doit se donner les moyens de tous les scolariser tous les enfants de 2 à 18 ans, ce qui suppose l’existence d’une véritable sectorisation, accompagnée d’une lutte contre les inégalités territoriales. Elle doit tous les accueillir sans discrimination en respectant leurs différences. Notre rôle est de défendre la totale gratuité des études, c’est-à-dire l’abrogation de tous les frais imposés (frais d’inscription, de scolarité, de matériel, de cantine). Tous les enfants, dès leur plus jeune âge doivent pouvoir être accueillis dans un service public, gratuit, de la petite enfance.

Pour penser le monde et le réinventer, l’école doit s’ouvrir à la société par des activités hors les murs. Tous les enfants et les jeunes devraient pouvoir participer régulièrement à des collectivités d’enfants (centres d’activités, colonies de vacances, clubs), être impliqués dans des activités sportives, culturelles, militantes, partir à l’étranger
b. Une école émancipatrice qui contribue à construire une culture commune.

Nous réclamons une éducation pluridisciplinaire, dispensée dans le cadre de cours collectifs, mais aussi d’ateliers, de travaux personnels, à la mesure des possibilités de chaque âge. La formation doit être polyvalente pour tous, associant formation générale et formation technique sans hiérarchisation des savoirs. Elle doit favoriser l’esprit critique et non l’accumulation de connaissances académiques. Une pédagogie différenciée suivant les difficultés des élèves et des passerelles doivent être aménagées à tous les niveaux du parcourt.

Une réelle égalité de genre doit être assurée. Une école égale pour tous et toutes nécessite de revoir les méthodes d’éducation, d’enseignement et leurs conséquences sur l’emploi.

L’école doit permettre l’apprentissage d’une vie en collectivité et d’un esprit critique. Une école qui respecte le rythme des enfants et qui repense la structure classe.
c. Une école qui se donne les moyens de réussir. Une école libérée des impératifs financiers

Des moyens conséquents doivent être donnés aux établissements, pour assurer un nombre de personnels suffisant et diminuer le nombre d’élèves par classe.

Parallèlement il faut supprimer le financement par les fonds publics de l’école privée. Nous sommes pour la nationalisation de l’école privée (confessionnelle ou patronale), sans rachat, ni indemnité.

L’éducation doit être gratuite, afin de la préserver des logiques économiques. Le contenu des enseignements, la structure des études, les diplômes et l’orientation doivent échapper au marché et aux besoins du patronat. Les bâtiments, le fonctionnement, les budgets doivent être à la hauteur de l’enjeu : l’éducation de la génération qui nous suit. Cela veut dire rénovation et construction des établissements.
d. Une école solidaire, à taille humaine

L’école doit servir à éduquer les enfants et les jeunes à une vie de coopération avec les autres, de respect de la planète, de rejet des discriminations (racisme, sexisme, homophobie), et échapper aux logiques de l’individualisme et de la compétition. »

Passage extrait de:

http://www.npa2009.org/idees/intervention-du-npa-quelle-politique-de-gauche-pour-leducation

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