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Publication : La suite des chroniques de l’école du 3ème type…

La suite des chroniques de l’école du 3ème type est parue aux éditions de l’Instant Présent :[ c’est ici pour les commandes
->http://www.linstantpresent.eu/fr/apprendre/59-lecole-du-3e-type.html]

Le 4ème de couverture de l’éditeur :

Bernard Collot a poursuivi la logique des pédagogies alternatives comme celle de Freinet (dont il a été longtemps un militant) ou Montessori. En une quarantaine d’années de pratiques dans l’école publique, il est ainsi arrivé à ce qu’il a appelé “une école du 3e type” ou “l’école de la simplexité (en référence aux travaux d’Alain Berthoz). Par son expérience et ses réflexions dans ses livres et son blog (http://education3.canalblog.com), Bernard Collot est le théoricien français du sens et de l’efficacité des apprentissages informels et autonomes dans une école démocratique de fait.

Dans ce 2e livre, il poursuit, toujours au travers de vécus concrets auquel il donne sens, l’exploration de la construction de l’enfant en adulte autonome dans un environnement social où les adultes (enseignants ou parents) n’ont plus les mêmes regards ni les mêmes comportements vis-à-vis des enfants. Les notions de liberté et d’apprentissage informel sont simples, mais leur mise en oeuvre demande une remise en question difficile.

Son livre donnera des clés aux enseignants qui souhaitent s’engager dans cette aventure enthousiasmante et apportera aux parents et à ceux qui se préoccupent de l’avenir de l’école (ou de la refondation du système éducatif), la preuve de l’efficacité des apprentissages libérés des programmes et des emplois du temps. Depuis quelques années, Bernard Collot est cité en référence dans de nombreux projets d’écoles alternatives.

Préambule

Ces chroniques font suite à celles déjà éditées par l’Instant présent.

Elles ont été écrites au gré des questionnements, des réactions de celles et ceux qui veulent une autre école pour leurs enfants ou leurs élèves, de celles et ceux qui, ayant sauté le pas de la déscolarisation ou celui de l’école alternative, se posent des questions, ont encore quelques doutes, de celles et ceux qui veulent mieux comprendre « pourquoi ? Comment ? ». Au gré aussi des interpellations sur internet, des manifestations auxquelles j’étais convié, des visites d’écoles alternatives, des échanges dans les groupes d’enseignants ou de parents voulant aller vers cette école du 3ème type. L’expression « école du 3ème type » commence à être utilisée comme une référence dans de plus en plus de projets, mais ce n’est pas un modèle qu’il suffirait d’appliquer, clefs en mains.

Le sujet est immense, tellement complexe, tellement varié, inépuisable, que l’aborder de façon linéaire et ordonnée comme l’aurait fait un chercheur ou un pédagogue m’était impossible. Peut-être par facilité ou par paresse, je vous livre ce qui m’était suggéré au fil du temps et des interrelations comme un ouvrage à feuilleter, que l’on peut aborder n’importe où, au hasard ou en piochant dans le sommaire, comme un puzzle laissant à charge au lecteur, quelle que soit sa position, la liberté d’en reconstituer sa propre vision de l’enfant, de ce qu’il pourrait faire pour lui, pour eux, de ce que pourrait ou devrait être une école tant qu’on pensera en avoir encore besoin.

J’affirme beaucoup de choses, or toute affirmation est présomptueuse. Ces affirmations n’ont de sens que par rapport à mon vécu, par rapport aux innombrables échanges faits avec d’autres dans leurs propres vécus, dans les relations que j’ai pu faire avec l’apport des scientifiques dans des domaines qui apparemment n’ont rien à voir avec l’éducation. Karl Popper[1] expliquait que le chien de Pavlov élaborait une théorie pour se précipiter sur sa gamelle pleine au son du sifflet. Mais, si nous sommes plus intelligents que le chien, la théorie doit être abandonnée lorsqu’elle est démentie par les faits (ne plus se précipiter vers son maître qui le siffle si chaque fois la gamelle est vide !). Karl Popper disait encore que tout propos n’a de valeur que s’il peut être critiqué ou contesté. Ne me prenez donc pas pour un maître, encore moins pour un maître d’école !

Bien sûr le thème général est l’éducation et une autre école. Il n’empêche qu’il n’est pas possible de réfléchir l’éducation et l’école sans le mettre en relation avec ce qu’est notre société et ce qui s’y passe.

En somme ces chroniques sont nées de l’informel. Celui des traces laissées par mon passé, celui de la communication dans le présent, écrire n’est que mettre une forme à l’informel que stocke le cerveau. Penser est en quelque sorte mettre un peu d’ordre dans ce qui surgit de ce que notre cerveau a amassé, souvent à notre insu. Si vous pouvez confronter mes mises en forme avec ce que fait surgir votre propre informel, dans vos propres contextes, ces chroniques auront atteint leur but et contribueront modestement à l’intelligence collective dont l’école et la société ont tant besoin.

[1] Philosophe autrichien des sciences, 1902-1994.

 

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