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Pour une école totalement autogérée ! Oui mais concrètement ? Rencontre et débat le mercredi 1er et jeudi 2 avril à la librairie Publico

Voici un évènement qui fait écho à ces trois derniers jours de stage à Créteil et de 1ère journée ZAD à l’école


Rencontre et débat le mercredi 1er et jeudi 2 avril à la librairie Publico.

Pour une école totalement autogérée ! Oui mais concrètement ?

Nous réfléchirons ensemble, par les méthodes d’éducation populaire, aux divers points ci-dessous :

Brise glace(s) / domination(s)
Définition des notions “école” / “autogestion” (mur parlant)
Motivations, critiques et objectifs. (débat boule de neige)
Les contraintes physiques, juridiques et personnelles. (café du monde)
Quelles bases de gestion de l’établissement.

Nous pourrons utiliser nos expériences et nos connaissances sur les divers établissements alternatifs et pédagogies alternatives : LAP / Lycée XP / CLE / CEPMO / Summerhill / Freie Schule / … / Montessori / Freinet / Oury / Dolto / Steiner / … Mais aussi toute notre imagination.

1 Comment

  1. Bernard Collot

    Pour une école totalement autogérée ! Oui mais concrètement ? Rencontre et débat le mercredi 1er et jeudi 2 avril à la librairie Publico
    La question en amont de l’autogestion, c’est qu’est-ce qui la nécessite ?

    Faire autogérer par les acteurs d’une organisation quelconque la demande d’un employeur pour augmenter les performances qu’il en attend est un peu une escroquerie. “auto-organisez-vous pour atteindre les objectifs qui sont les miens”

    C’est souvent ce qui se passe plus ou moins dans l’autogestion scolaire par les enfants.

    L’autogestion ne peut se situer que dans les “intérêts” et les aspirations de ceux qui s’autogèrent et qui en sont les maîtres.

    Dans l’autogestion de l’école par ceux qui y ont intérêt (donc aussi les parents de son territoire) elle ne peut s’envisager en faisant l’impasse de la finalité que tous lui donnent. Voir mon billet précédent sur la question de la finalité de l’école. Sans un consensus, l’autogestion est impossible.

    Dans ce cas nous sortons résolument de l’école étatique, ce qui effraient même les révolutionnaires. Toutes les tentatives autogestionnaires historiques ont été combattues (parce qu’elle réussissaient) par les Etats et les partis politiques de droite ou de gauche ou dits révolutionnaires.

    En ce qui concerne les enfants, ce qui nécessite et crée l’autoorganisation, c’est la liberté du faire, de ses choix, de ses sources (qui ne sont plus forcément l’école), parmi et/ou avec les autres. Mais cela aussi inquiète les enseignants (“apprendront-ils ce qu’ils DOIVENT apprendre ?) Toutes les preuves que nous avons données, en particulier dans une école du 3ème type, n’y suffisent pas.

    On ne peut envisager une vraie autogestion si on ne sort pas d’un mode de pensée, si on ne se libère pas du poids des représentations et si on ne veut pas en accepter et assumer les risques… bien moindres cependant que de rechercher une fausse sécurité. L’autogestion est la seule véritable aventure sociale, y compris pour les enfants parce que c’est aussi la seule véritable socialisation.

    Mais toute une société a besoin de se socialiser enfin.

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