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Pour la défense des centres d’animation et contre la suppression des cours individuels de musique le 27 mars à Paris

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Il n’y pas que dans l’Éducation nationale que les économies de budget impactent les conditions de travail des éducateurs, l’offre éducative et l’accès égalitaire de tous à la culture et aux pratiques créatrices.
Y compris dans des grandes villes comme Paris, les secteurs de l’animation et de l’éducation sociale voient leurs moyens humain et financiers rognés, au point que leur mission et leur service soient complément vidés de toute substance.
La CNT-SO fait un compte rendu de la lutte intersyndicale menée depuis plusieurs mois sur Paris dans le secteur de l’animation pour la préservation notamment des ateliers musicaux. Pour plus de précision écoutez sur le site de la CNT-SO, en streaming, des interviews des acteurs et actrices de la lutte…

Fédération Education-Recherche /22 mars 2016
CNT Solidarité Ouvrière – Education – Solidarité – Luttes

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POUR LA DÉFENSE DES CENTRES D’ANIMATION
POUR LA DÉFENSE DE LA CULTURE

NON à la suppression des cours individuels (musique et chant) et semi-collectifs (prévus pour moins de 6 élèves) à la rentrée 2016 dans les 51 centres d’animation de la Ville de Paris.

« La pratique collective est importante mais elle ne doit pas remplacer le cours individuel, indispensable à un apprentissage sérieux. C’est écrit dans tous les bons manuels de pédagogie. »

Dans son communiqué daté du 27 janvier 2015, la Ville de Paris se félicite de « mettre en œuvre la modernisation de ses équipements municipaux dédiés à la jeunesse ». Ces belles paroles masquent mal les restrictions budgétaires en cours : fermeture de 8 antennes-jeunes et espaces-jeunes, fermeture du centre d’animation Amandiers ! A partir des discussions en cours sur les évolutions envisagées dans les centres d’animation (plus d’ouverture, salle pour accueillir les jeunes, transformation des cours individuels en cours collectifs) devraient sortir des avenants aux marchés et DSP (Continuons d’aller en délégation auprès d’élus pour leur demander de ne pas voter ces avenants).
Si la suppression pure et simple des ateliers individuels de musique était actée, en plus de l’éviction des prestataires et du licenciement de certains salariés, on assisterait à une véritable privatisation de ces cours.
La ville dit vouloir augmenter le nombre de participants : la majorité des élèves inscrits (3500) en cours individuel ne souhaiteraient pas se réinscrire en cours collectif. La Ville souhaite faire venir les 15-25 ans dans les centres d’animation : il est donc absurde de fermer l’activité d’environ 800 d’entre eux pour en faire venir d’hypothétiques autres !
C’est obliger les enseignants à constituer des groupes de niveau. C’est faire disparaître un certain nombre de cours collectifs (environ 10%) qui sont des « constructions » directes des cours individuels. Souvent l’obstacle est simplement matériel, la taille des salles ne permettant d’accueillir que des effectifs limités, sans parler du matériel ! Les locaux ne sont pas prévus pour des cours de musique collectifs (manque d’isolation acoustique) qui vont faire du tort aux activités voisines, faisant fuir d’autres usagers !
Depuis la réforme des rythmes scolaires et ensuite, la mise en place des coefficients 9 et 10, le nombre d’usagers a diminué : jusqu’où veulent-ils détruire les centres d’animation, qui sont un service public financé par la collectivité ?
RASSEMBLEMENT DES SALARIES, DES PRESTATAIRES ET DES USAGERS DES CENTRES D’ANIMATION Dimanche 27 mars de 15H à 17H Place du Châtelet

Écouter l’émission sur la défense des centres d’animation et de la culture. La CNT-SO sur Radio Libertaire, le 7 mars 2016

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