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Pour en finir avec le “pédagogisme”…

Philippe Watrelot a accepté de nous permettre de publier le dernier billet publié sur son blog, une analyse importante sur l’usage des mots et en particulier celui de “pédagogisme”.

Pédago…

« Dans les époques paisibles, haïssant pour le plaisir de haïr, il nous faut chercher des ennemis qui nous agréent; souci délicieux que nous épargnent les époques mouvementées. »
Cioran. “Syllogismes de l’amertume” 1952

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. »
Albert Camus

“Les pédagogistes fous” (Une du Point de cette semaine), “Les nouvelles perles de la novlangue pédagogiste” (Le Figaro du 16 avril 2015), “Réforme du collège : les délires pédagogistes” (Sophie Coignard, Le Point du 20 avril 2015), “Ubu, roi des « pédagogistes » ?”(Sophie Roquelle L’Opinion le 15 avril 2015), “Triomphe du pédagogisme” (Alain Nabat Les Échos le 24 avril 2015), sans compter la Une de Marianne de la semaine dernière qui titre sur “le massacre des innocents” et le “mépris des savoirs” et ne cesse d’utiliser l’expression dans son dossier. Le mot “pédagogisme” jusque là utilisé avec prudence semble aujourd’hui être passé dans le vocabulaire courant. Je viens de découvrir aussi qu’une notice Wikipédia très orientée est consacrée à ce terme.

Nommer les choses est un combat politique et s’inscrit dans un rapport de forces. Le retour de cette expression avec encore plus de virulence signifie bien que quelque chose a changé. Il ne s’agit pas seulement d’une escalade verbale. On est aussi face à tout un courant de pensée qui se renforce. En tant que militant pédagogique cela m’inquiète. L’expression est péjorative, certes, et elle n’est pas agréable à entendre, mais surtout elle montre que le combat des idées est difficile.
Je ne vais pas me poser en victime et plutôt que de crier à l’insulte et au mépris ressenti, je voudrais profiter de l’occasion pour faire le point sur toutes ces expressions[1] et essayer de donner des clés d’analyse. Et éventuellement quelques réponses…

Pédago… gistes ?

“Pédagogistes” est l’expression la plus utilisée. J’y avais déjà consacré un billet de blog en 2008. Mais elle est encore plus ancienne. Elle est utilisée depuis une trentaine d’années par les “républicains”pour disqualifier le discours des “pédagogues”. Mais on en trouve des traces dans un sens un peu différent dès le 16ème siècle.

“Pédagogistes” ça sonne comme “intégristes”. Le suffixe est en général utilisé pour évoquer une approche fondamentaliste et dogmatique d’un courant de pensée. Le “pédagogiste” serait un idéologue pétri de certitudes et voulant imposer ses théories à tous. C’est pourquoi ce terme est aussi associé à l’idée de “complot”.
Le mot a aussi été beaucoup utilisé pendant la présidence Sarkozy, par l’ancien président lui même lorsqu’il s’attaquait à la “pensée 68”, et surtout par son ministre Xavier Darcos. Nicolas Sarkozy la réutilise dernièrement dans une interview au Figaro.
Au delà du politique, le mot est aussi rattaché au refus d’une approche “socio-constructiviste” des apprentissages et assimilé à l’idée (fausse) que l’enfant construirait seul (?) spontanément et sans effort ses propres savoirs.
« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé » aurait dit Einstein. Que répondre face à ces représentations et prénotions ? Même si je succombe encore au fantasme du prof qui parvient à convaincre par la seule force de son argumentation, je sais bien qu’il est difficile de se faire entendre de ceux qui ne veulent pas entendre. J’ai déjà consacré plusieurs billets (en 2008, 2011, 2014,…) mais pourtant je continue…

On peut une nouvelle fois réaffirmer avec force qu’un pédagogue est d’abord un enseignant qui se questionne et qui cherche à améliorer sa pratique. Le doute est permanent. En tant que militant pédagogique, j’ai des convictions mais pas de certitudes. Et des valeurs qui guident mon action.

Ces convictions, elles sont issues d’abord de ma pratique d’enseignant avant d’être le produit d’une “théorie” trop souvent vue comme déconnectée du réel. C’est d’abord la conviction que l’élève apprend mieux quand il est actif et surtout acteur. Si je crée des dispositifs qui permettent aux élèves de se motiver, de s’impliquer et les mettent en situation de produire et pas seulement de subir, si nous définissons le plus clairement possible ce qui doit être appris et comme cela sera évalué, je suis, en tant qu’enseignant, bien plus présent que si je fais de l’“instruction” par un simple cours magistral. Aucun spontanéisme là dedans, aucune mise en retrait de l’enseignant, bien au contraire et aucune baisse d’exigence. Quant à l’idée que l’apprentissage se ferait sans effort, elle n’est nullement présente. Mais pour beaucoup de nos contempteurs, il y a une confusion entre effort et douleur. Apprendre exige un effort, c’est une évidence pour tous mais rien n’oblige à ce que ce soit douloureux. Ni même ennuyeux !
Répétons le également, le débat qui opposerait les connaissances disciplinaires à la pédagogie est un débat vain[2]. Il ne s’agit pas de “brader les savoirs” comme il est souvent dit dans ces pamphlets. Au contraire, il s’agit de les prendre au sérieux. La piste du “travail par compétences”, par exemple, peut être une voie féconde pour rendre la pédagogie plus explicite et mettre les élèves en capacité de mobiliser les ressources acquises (savoirs, savoir-faire, attitudes,…) dans des situations inédites et complexes et non pas dans la récitation et la répétition.

Les valeurs qui orientent mon action sont celles de l’éducabilité et le refus de la résignation au déterminisme social.
L’éducabilité, ce n’est pas du “jargon” ! Cela signifie simplement, bien loin de l’idéologie des “dons”, que nous devons croire à la capacité de chacun à apprendre et progresser. Si l’on ne postule pas que les êtres que l’on veut éduquer sont éducables, si on ne pense pas que son action peut agir sur leur destin, il vaut mieux changer de métier… C’est aussi pourquoi il nous faut agir au quotidien pour que, par nos pratiques, nous ne renforcions pas les inégalités produites par la société mais aussi par l’École. Comment puis-je faire pour créer les conditions d’un réel apprentissage des élèves : organiser le cadre qui permet de faire des jeunes des élèves, créer la motivation, l’intérêt pour ce qui est enseigné, donner du sens aux savoirs appris, donner des objectifs clairs et explicites aux élèves, identifier les difficultés des élèves et proposer des aides pour les résoudre, évaluer leurs progrès et leurs compétences ? Telles sont les questions que se posent les enseignants aujourd’hui s’ils veulent être des professionnels de l’acte d’apprendre. Par ailleurs, on peut considérer que l’acquisition des savoirs est inséparable de celle des règles du « vivre ensemble » : apprendre à respecter celui qui raisonne juste et convainc sans violence relève bien de la mission première de l’école. La pédagogie est en effet porteuse de valeurs, il y a des dispositifs qui sont plus démocratiques que d’autres. On peut instituer des modes de travail qui soient plus coopératifs et fondées sur l’échange et la solidarité plus que sur la compétition.
Le refus du déterminisme social nous amène à la question de la finalité de l’enseignement. Certains anti-pédagogues renvoient la responsabilité de la difficulté scolaire sur l’élève lui même[3]. S’il n’apprend pas c’est qu’il n’est pas sérieux et c’est de sa faute et “à chacun selon ses mérites”. Et le caractère sélectif de l’enseignement se trouve justifié et l’échec devient alors une sorte de maladie nosocomiale de l’École. En revanche, si l’on se donne comme ambition de “faire apprendre” tous les élèves, il faut alors mettre en œuvre une pédagogie qui permette de lutter contre les inégalités sociales et scolaires. Et qui passe par une pédagogie différenciée et une véritable prise en compte de la difficulté scolaire.
“L’idéologie, ce sont les idées de mes adversaires” disait Raymond Aron. Penser que chacun peut apprendre, être révolté par les inégalités sociales et la sélection précoce, penser que l’École peut aider à construire des citoyens autonomes, critiques et responsables qui prennent plaisir à apprendre, croire aux vertus de la coopération et de l’agir pour apprendre, … Est-ce de l’idéologie ? Si oui, quelle serait alors celle de nos supposés adversaires ?

Péda… Gogos ???

“Gogos” et quelquefois même “gogols”… ! Car il y a plusieurs stades dans l’insulte, au mieux les pédagogues seraient des “bisounours” au pire ils seraient tout simplement “fous” (titre du magazine Le Point de cette semaine).
Dans une époque où le cynisme tient lieu de valeur et de posture permanente, les pédagogues sont considérés comme des naïfs qui ne voient pas tous les obstacles et les préalables à l’action. Ceux qui sont revenus de tout sans jamais y être allés (selon la belle formule de Ph. Meirieu) moquent ceux qui croient aux vertus de l’action individuelle et collective pour changer les pratiques de classe.
“Et puis, c’est bien joli de vouloir faire de la pédagogie, et vouloir innover, mais tu comprends, l’École ne peut pas lutter contre les inégalités sociales… ” “Si les élèves ne veulent pas travailler on y peut rien” “Tu ne vois pas qu’il y a une intention cachée derrière cette réforme ?” “Tant qu’on aura pas plus de moyens/moins d’élèves/de la formation, on ne pourra pas avancer…”
Ce discours “aquoiboniste” fait de renoncement et de déploration existe aussi dans les salles des profs. Même si les discours sont une chose et les actes en sont une autre. En fait, dans les actes, les enseignants font du mieux qu’ils peuvent et agissent au quotidien. Mais avec le sentiment d’un “travail empêché” résultant d’un décalage entre le métier idéalisé et le métier réel.
Dans ce contexte, le discours pédagogique souvent très volontariste est alors vécu comme culpabilisant et culpabilisateur. La réaction est alors de disqualifier ce discours en le considérant comme irréaliste et naïf.
L’optimisme n’est pas de la naïveté. Comme nous le disions plus haut, si on ne pense pas que son action peut avoir un effet sur la réussite de tous les élèves, il y a de quoi s’inquiéter. “Combiner le pessimisme de la raison et l’optimisme de l’action”, cette belle formule d’Antonio Gramsci (reprise de Romain Rolland) résume assez bien la posture qui est celle d’un militant. Ce n’est pas parce que c’est difficile qu’il ne faut pas essayer. Tout en étant conscient des limites de son action. On ne va pas tout seul résoudre toutes les difficultés des élèves et supprimer les inégalités sociales ! Mais on fait sa part…


Pédago… crates ?

On parle de “pédagocrates” tout comme on parle du complot “pédagogiste”. Avec l’idée que les idées pédagogiques sont imposées d’en haut par une technostructure déconnectée du terrain.
Un peu d’histoire s’impose. Dès sa création en 1945[4], la revue “Cahiers Pédagogiques” se voulait un organe de liaison entre les enseignants des classes nouvelles et tout ceux qui voulaient innover dans une école marquée, hormis ces quelques îlots, par un grand conservatisme. Plus tôt dans le siècle, Célestin Freinet, se rebelle contre les pesanteurs et est contraint de quitter l’enseignement public pour mener son projet. Enseigner autrement que les autres était difficile, alors qu’on était isolé et qu’on subissait la pression conservatrice de la hiérarchie. La liberté pédagogique était alors surtout revendiquée par les pionniers de la transformation de l’école. Mais aujourd’hui, le message est brouillé et c’est plutôt dans le camp des “conservateurs” que le thème de la liberté pédagogique a été repris pour justifier la liberté… de ne pas changer.
Le vocabulaire, les idées de la pédagogie ont en effet pénétré dans l’administration de l’Éducation Nationale et ses différentes instances (IUFM, ESPÉ, formation continue, ). Nul complot là dedans. Il s’agit d’une évolution dictée par la nécessité de la démocratisation. Mais cette récupération des thèses pédagogiques par la technostructure n’est pas sans effets pervers. Car bien souvent il y a eu édulcoration et construction d’une vulgate pédagogique qui contribue à en détourner le sens et la portée et qui a pu masquer (reconnaissons le) une gestion de la pénurie. Et comme, de plus, cela s’inscrit dans une logique qui reste très bureaucratique, l’administration s’attache plus à la conformité des procédures qu’aux finalités de l’action pédagogique.
Et surtout cela contribue à une situation paradoxale. Comme le discours pédagogique (même s’il est un peu dévoyé) semble être devenu le discours dominant de l’administration, la posture change de camp : le “conservateur” devient alors un pseudo “rebelle”. Un rebelle face à une administration vue trop souvent comme un ennemi mais un conformiste sur le plan des idées pédagogiques. Un conformisme qui est très important dans les salles des profs et qui conduit toujours à considérer le ou la collègue qui veut innover comme un(e) déviant(e) et un “pédagogo”…
L’appellation de “pédagocrates” et les procès en légitimité qui sont faits pour disqualifier, ne résistent pas à l’examen. Les militants du CRAP-Cahiers Pédagogiques, comme des autres mouvements pédagogiques sont d’abord des enseignants de terrain qui agissent dans leurs classes au quotidien et dans leurs différents champs d’intervention (formation initiale et continue, activités péri-scolaires). Que les idées que nous portons soient reprises aujourd’hui, on peut évidemment s’en réjouir. Cela signifie que notre action militante à tous les niveaux (et au grand jour !) est entendue. Cela n’empêche pas la vigilance car nous savons bien qu’il peut y avoir dévoiement si cela apparait comme venant d’en haut.
Nous militons, quant à nous, pour que la structure de l’éducation nationale devienne moins rigide et donne plus de pouvoir d’agir aux équipes enseignantes au plus près des réalités et des besoins des élèves. Les “pédagocrates” ce devrait être chacun et chacune d’entre nous !


Parlez vous le pédagol ?

“Novlangue”, “Jargon”, “Charabia”… On s’en est donné à coeur joie dans la presse récemment pour dénoncer “la novlangue pédagogiste élaborée rue de Grenelle” …
La publication des projets de programme par le Conseil Supérieur des programmes a déclenché les moqueries.
Certes, “Se déplacer […] dans un milieu aquatique profond standardisé” prête à sourire… Mais quelle profession n’a pas son vocabulaire spécialisé pour désigner le plus précisément possible ce que l’on doit faire ? Avez vous déjà lu un texte juridique ou un texte médical ? Pourquoi seule l’éducation en serait privée ?
Le problème c’est que le vocabulaire pédagogique a un double usage. Il est utilisé par les professionnels pour décrire ce qu’ils doivent faire mais il peut aussi être destiné aux parents et au grand public. Il faut donc bien distinguer ces deux niveaux et un effort de traduction s’impose tout comme le médecin se doit d’expliquer le plus clairement possible à ses patients
Mais je ne peux m’empêcher de penser que, à tort ou à raison, derrière cette nouvelle attaque, c’est encore un procès en légitimité qui se dessine. Avec l’idée que la “pédagogie” ne relève que du “bon sens” et de l’art et ne peut être envisagé comme une approche rigoureuse et scientifique ni même une profession. Dans toutes les attaques contre les pédagogistes dans la presse, de nombreux polémistes ont parlé de “pseudo-sciences” à propos des sciences de l’éducation.
Il ne s’agit pas ici dans ce billet (déjà trop long) de revenir sur cette discussion récurrente et qui peut aussi s’analyser comme le résultat de rapports de forces entre différents “champs”. De part et d’autres il y a des excès. On aimerait que les éditorialistes et autres intellectuels aient une meilleure connaissance des mécanismes d’apprentissage qui ne se limitent pas à leur expérience personnelle. Et qu’ils aient aussi un peu plus de culture sociologique pour pouvoir vraiment comprendre la difficulté scolaire. Et les pédagogues et (surtout) les didacticiens doivent aussi éviter de “jargonner”. Nous le savons bien aux Cahiers Pédagogiques où les rédacteurs en chef de la revue veillent sans cesse à ce que les articles soient le plus accessibles !
Le jargon de métier n’est admissible que là où il y a métier et cette polémique semble dire que “pédagogue” n’est est pas un… Si les enseignants doivent travailler ensemble, il faut comme dans toute profession qu’ils aient donc un vocabulaire de métier. Il faut aussi qu’ils s’appuient sur des connaissances solides non seulement sur leur discipline mais aussi sur leurs pratiques et sur les élèves. Je suis frappé pour ma part, par la faible culture sociologique de nombreux collègues, qui les amènent à “naturaliser” la difficulté scolaire (“il n’est pas doué”). Le recours au bon sens et à la seule expérience personnelle est tout aussi inquiétant.
On a besoin d’un vocabulaire précis pour échanger entre nous. Parler d’évaluation “formative” ou d’évaluation “sommative”, par exemple, ce n’est pas la même chose et c’est utile pour débattre entre collègues. Mais, tout comme il ne faut pas abuser des sigles, il ne faut pas non plus utiliser dans la communication externe, un vocabulaire qui fasse écran au partenariat et au travail avec les parents.
A l’inverse, il serait utile que, tout comme il y a des émissions sur la santé, il y ait des émissions de vulgarisation sur les enjeux de l’éducation dans les médias. Car l’éducation c’est en effet l’affaire de tous. Mais plutôt que d’en parler sur le mode de la moquerie ou de la polémique caricaturale, les médias seraient bien inspirés d’en faire un sujet de connaissance et de culture. On peut rêver…

“Qu’est-ce que ça vous fait d’être traité de pédagogiste fou ?” m’a demandé récemment une journaliste.
Evidemment ça ne fait pas plaisir. J’assume bien volontiers d’être contredit et j’accepte le débat mais je m’accommode mal de constater que nos idées sont caricaturées et déformées. Ce qu’on dit de la pédagogie ne correspond à rien de ce que je connais. On a l’impression que pour certains, il est plus facile de combattre quand on s’invente ses ennemis…
Plutôt que de construire un épouvantail que serait la caricature du “pédagogiste”, il serait bon que l’opinion publique et tous nos intellectuels s’intéressent vraiment aux finalités de l’École et à la lutte contre les inégalités.
Constater que la France est un des pays où le poids de l’origine sociale pèse le plus sur la réussite scolaire devrait nous interpeller tous. Ce qui continue à m’animer après toutes ces années, et qui explique mon militantisme, c’est surtout une indignation. Je ne m’accommode pas des inégalités et de l’injustice de notre système éducatif. Et la pédagogie telle que je la conçois, bien loin de tous ces suffixes péjoratifs, c’est d’abord agir au quotidien, par mon action dans ma classe et la diffusion des idées et des pratiques pour lutter contre ces inégalités.

Philippe Watrelot
Le 9 mai 2015

[1] D’où l’abus de guillemets dans ce texte veuillez m’en excuser.
[2] « Il faudrait enfin qu’on arrive à sortir de cette méthode qui consiste à penser toujours sur le mode de variation en sens inverse, c’est-à-dire que plus je m’intéresse à l’élève, moins je m’intéresse au savoir ou plus je m’intéresse au savoir, moins je m’intéresse à l’élève … » . (Ph. Meirieu)
[3] Bernard Charlot “Vade retro Satanas, pourquoi le débat avec les antipédagogues est impossible” article paru dans “L’École entre Autorité et Zizanie Ou 26 façons de renoncer au dernier mot” Lyon, Chronique Sociale, 2003.
[4] Le Cercle de Recherche et d’Action Pédagogiques (CRAP) est né quant à lui en 1963.

1 Comment

  1. Alain Olivier

    Pour en finir avec les réacs-publicains
    Et les réacs-publicains visés une fois de plus dans ce même numéro de Questions de classe ? Ce n’est pas insultant ? Ce n’est pas caricatural ? Ce n’est pas destiné à disqualifier et à délégitimer ?

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