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Egalité filles-garçons à l’école Contribution de la Fédération SUD éducation pour le Haut Conseil à l’Egalité – Droits des femmes et des LGBTQI

L’égalité filles/garçons reste encore un enjeu majeur au sein des établissements scolaires, de la maternelle à l’université. Les élèves, directement ou indirectement, sont victimes de nombreuses inégalités et stéréotypes sexistes : programmes, manuels et littérature jeunesse ne rompant pas assez (voire perpétuant explicitement) avec les stéréotypes de genre, choix d’orientation plus ou moins consciemment contraints pour les filles (malgré des résultats égaux ou supérieurs aux garçons) et qui se répercutent dans la division sexuée du travail et les inégalités professionnelles dans la vie active, pratiques de classe et formes de sociabilité marquées elles aussi par le poids des stéréotypes sexistes. Cette brève énumération, loin d’être exhaustive par ailleurs, montre que ces problématiques se jouent dans les relations entre élèves, mais également dans le rapport de l’institution avec ses élèves, à travers les différences sexuées d’orientation, le double standard que les enseignant-es appliquent dans l’appréciation du travail de leurs élèves, selon qu’ils/elles sont filles ou garçons Lire la suite… egalite_filles-garcon_contribution_sudeduc_hce_juin15.pdf

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1 Comment

  1. Ben Ivel

    Les souci avec les exagération et “le patriarcat” qui a si bon dos
    “L’indice moyen des hommes est supérieur à celui des femmes qui ne représente que 90% de l’indice moyen masculin. Cet écart, qui s’accentue en fin de carrière, est de 460 euros sur un salaire brut. En cause
    notamment, les retards de notation du fait de congés maternité ou parental (dans le second degré, en cas de congé maternité, seule la moitié de la note administrative de l’année précédente est reconduite
    ). Cette progression inégalitaire est par ailleurs le résultat d’inégalités de traitement dans la notation et le passage d’échelon : les hommes sont
    mieux notés en fin de carrière et sont privilégiés dans le passage à
    la hors classe notamment”

    Le soucis, le gros soucis avec cette analyse, c’est qu’elle ignore les effets du choix du temps partiel. Je suis un homme en temps partiel et il ne me viendrait pas à l’idée de dire que je subis une progression de carrière injuste. J’ai fait ce choix et je l’assume. La simple présence de plus de temps partiels chez les femmes explique parfaitement ces écarts. Pas la peine d’invoquer “le patriarcat”…

    Lorsqu’on examine la méthodologie du calcul des écarts de salaire, on est éberlué : on fait la différences des salaires moyens ! Et donc on peut conclure, à tort, qu’il y a des écarts allant jusqu’à 30%. Pourtant il suffirait de faire la moyenne, à poste identique, mais ce n’est jamais fait. En corrigeant on arrive à un différentiel de 7% dans tous les métiers. Ce différentiel pouvant s’expliquer par la possibilité plus facile de faire rester pour de longues heures supplémentaires un homme.

    N’ayant JAMAIS constaté, à poste identique (nombre d’heures et fonction), de différence de salaire, je suis méfiant pour toutes ces analyses, trop bâclées.

    La contradiction qui saute aux yeux aussi avec le différentiel de 30% est, que si les femmes pouvaient être exploitées à ce point, pourquoi les patrons ne les recruteraient-ils pas préférentiellement ? Hein ?

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