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Apprendre à désobéir, petite histoire de l’école qui résiste

Tous les livres sur l’école
ne racontent pas la même histoire…

Plus qu’une histoire, c’est une véritable mythologie que l’institution scolaire s’est forgée – et nous a transmise – au fil du temps : culte des pères fondateurs, idéalisation de valeurs universelles, rites sacralisés, héroisation de ses missionnaires…

Mais derrière les récits officiels – ou les hommages présidentiels – se dessine une autre réalité, oubliée, masquée, confisquée parce que, justement, non-enseignée ! Une autre histoire pour une autre éducation, populaire, insolente et rebelle.

Entre domination et émancipation, de 1789 à aujourd’hui, l’école est traversée par ses contradictions et ses ambiguïtés. Remonter aux origines de sa contestation pédagogique ou syndicale, exhumer ces débats, explorer des pratiques en marge, éclairer les expériences d’une autre école et d’une autre éducation, c’est aussi se donner les outils pour comprendre les impasses actuelles. C’est surtout s’armer pour les nécessaires combats qui nous attendent.

Ce coup d’œil en arrière, cette attention aux voix d’en-bas, portent en eux un avertissement : plus que d’une refondation, c’est d’une révolution dont l’école a besoin.


Apprendre à désobéir,
petite histoire de l’école qui résiste (Nouvelle édition, revue, actualisée et augmentée)

Laurence Biberfeld & Grégory Chambat

collection « N’Autre école », éditions Libertalia

224 pages, Publication : août 2013

ISBN : 9782918059363

Prix : 10 €, disponible en librairie ou à commander directement sur le site de l’éditeur ou de la revue N’Autre école .

Cet ouvrage est le premier de la collection « N’Autre École », dédiée aux résistances et alternatives pédagogiques.

La collection N’Autre École

La collection N’Autre École, dans l’esprit de la revue du même nom, engage le débat sur une éducation émancipatrice.

À partir de pratiques militantes, sociales et pédagogiques, s’y explorent des pistes de réflexion et d’action pour ceux qui veulent changer l’école et la société.

À paraître dans la même collection :

Pour changer l’école. De la critique aux pratiques (fév. 2014)

Leçons d’émancipations, anthologie (mai 2014)

Helena Radlinska, aux sources de la pédagogie sociale (sept. 2014)

Revue de presse

Un enseignant et une ancienne institutrice devenue romancière explorent les formes de luttes menées au sein de l’école au cours des cent cinquante dernières années.

Le Monde diplomatique

Comment résister ? Lire d’urgence « cette petite histoire de l’école qui résiste ». Découvrir le vécu et les expériences de ceux qui nous ont précédés, c’est déjà prendre le maquis…

Traces de Changement

Sur la toile de fond du constant bras de fer entre pouvoir et éducation, Apprendre à désobéir est un livre véloce et vivant, truffé d’informations factuelles, parfois émouvant, souvent surprenant, et toujours en colère. Il fait l’histoire de la résistance à ce qui veut nous soumettre dès l’enfance : au nom de l’enfant, au nom d’une autre idée de la place sociale de l’éducation, au nom, viscéralement, de la dignité.
À lire, à faire lire, à laisser en évidence sur la banquette du train pour transmettre le virus d’une « n’autre école ».
Alternative libertaire

On trouvera également dans ce petit bouquin, très bien fait à tous points de vue, une excellente bibliographie. Allez ! Lisez-le et jetez votre bonnet d’âne au feu !

Le Monde libertaire

2 Comments

  1. Anonyme

    Apprendre à désobéir, petite histoire de l’école qui résiste
    Pour ceux et celles qui n’ont pas lu la première édition de cet “indispensable”, foncez et relisez l’histoire de l’école de Ferry et de son idéologie “républicaine” anti-cléricale et … anti-ouvrière, aux luttes des désobéisseurs d’aujourd’hui.

    François Spinner (relecteur attentif de cette nouvelle édition)

  2. Amadéi Henri

    Apprendre à désobéir, petite histoire de l’école qui résiste
    Les désobéisseurEs dans l’Education refusent par exemple de participer au fichage informatisé d’élèves en difficultés et/ou indisciplinéEs auprès des services de police ou mairies, comme des délinquantEs “prévisibles” (!!!). Elles et ils se comportent comme des agentEs de service public (au service du public et non d’une hiérarchie et d’un pouvoir établi !) en refusant d’appliquer des mesures de fichage iniques, au prix de sanctions par cette hiérarchie et ce pouvoir. Clause de conscience !
    Une comparaison, peut-être discutable : que se serait-il passé si, sous Pétain, au moment de la rafle du Vel d’Hiv des juifs, les policiers avaient désobéi ?

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