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78 – Atelier – Le discours réactionnaire dans le monde de l’éducation.

Samedi 30 mai 2015 à 15h – Epône (Biocoop)
Atelier – Le discours réactionnaire dans le monde de l’éducation.
Animé par Gregory Chambat – du collectif Questions de classe(s).

www.up78.org
SAMEDI 30 MAI De 15h à 18h– Biocoop d’Epône

(6 avenue de la Mauldre)

Gratuit – Nombre de places limité – Inscription obligatoire

L’Université populaire du 78 est animée par les comités locaux
Attac 78 sud et nord – Renseignements 01 30 43 67 78
Information et programme annuel complet de l’Université populaire
sur www.up78.org

Le discours réactionnaire dans le monde de l’éducation
Animé par Gregory Chambat, enseignant, Auteur de Pédagogie et révolution
et Changer l’école, de la critique aux pratiques, animateur du site alternatif Questions de classe(s).

[ Atelier ]

« C’est, de fait, autour de la question de l’éducation que le sens de quelques mots – république, démocratie, égalité, société, a basculé. » Cette citation de Jacques
Rancière, extraite de son texte La Haine de la démocratie, résume ce qui se joue
aujourd’hui autour de l’offensive réactionnaire sur l’école.
Le déclinisme, la nostalgie d’un « âge d’or » scolaire, celui en réalité de la ségrégation sociale, la promotion des méthodes autoritaires, etc. monopolisent le débat, occupent le devant de la scène médiatique. Ces polémiques ont une histoire, celle de l’intérêt jamais démenti de l’extrême-droite pour les questions d’éducation.

De Maurras à Le Pen, en passant par Pétain, il y a bien une pensée éducative de la droite extrême. Et si le FN met à nouveau en avant cette rhétorique, celle de la haine de l’égalité sociale, c’est aussi parce que le terrain lui a été préparé par toute une bande d’éditorialistes, de journalistes et d’idéologues « réac-publicains ».

Et quand on travaille dans un collège d’une commune administrée par le FN (à Mantes-la-Ville), ces questions se posent avec encore plus de force. Il y a urgence à rappeler l’origine de ces discours, à en décrypter les enjeux sociaux et, au nom d’une éducation émancipatrice et d’une pédagogie sociale, à ne surtout pas laisser aux réactionnaires, quelles que soient leurs étiquettes, le monopole de la critique d’une institution scolaire qui fut et demeure inégalitaire.

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